Et le ciel était bleu améthyste.

J’arrive pas. J’arrive pas. J’arrive pas. Je n’y arrive pas. Je n’arrive pas à écrire ce billet. J’ai épuisé mes brouillons. Je n’ai pas de rechange. J’écris et puis j’efface. Je change de ton, c’est tellement laborieux que mes doigts buttent sur le clavier, fautes de frappes, rien de fluide, rien ne sort. Pourtant en rentrant, j’ai pensé à ce billet, ce que j’allais écrire, j’avais les premières phrases, le reste vient d’habitude, facilement, sans me contraindre, sans effacer, sans retour.

Alors j’écris quand même, parce que je me le suis promis, écrire tout les jours ici, ce qui sort en premier, sans trier, mais forcer la démarche, prendre le temps de ce tête à tête avec le clavier (MAIS PUTAIN CLICHE DE MERDE), j’ai promis alors j’écris.

Ce soir je n’y arrive pas, rien à cracher, rien à dégueuler, rien à raconter, rien à tourner en dérision, rien de bien, rien de mal, fatiguée. Fatigante aussi, désolée.

C’est peut-être la fin de la parenthèse. Peut-être que je n’arriverai plus à écrire. Que ca devient trop contraignant, trop obligatoire. J’ai un problème avec l’autorité, qu’ils disent. Avec ma propre volonté aussi on dirait