My mother never saw the irony (…).

Tout ca tout ca et puis le reste. Avec ? Et je vous mets ce qui dépasse ? y’a 600 grammes, je laisse ?

Mais ouais, laisse ma grosse, après tout, un peu plus un peu moins, de la bile ou de la bave, ce ne sont jamais que de vilaines sécrétions, bien plus hardcore que la mouille qui ne coule pas de ta chatte pour cause d’hypertrophie de la bite de ton mec.

Attention, c’est là que je prends ma voix de Diams et le flow de “De l’amour à la haine” de TTC :

T’as voulu jouer à la maligne, ok, je respecte, c’est mon jeu preferé, mais maintenant va falloir assumer, et venir avec ta petite tronche de taupe recevoir ta branlée. Tu veux jouer la victime, ok, c’est un registre que je connais moins, mais je connais bien plus ton programme, amour gloire et beauté, embauchez moi, je suis une fille dynamique et même pas névrosée.

La différence majeure c’est que moi j’assume, les conneries, la baise et les idées qui puent, j’aime le ridicule, j’aime ma chatte et mes seins, je les montre à qui j’veux, et en plus j’aime ca, je suis fière et je suis moi. Tsais quoi, j’assume même mes pires plans, mes galères et mes horreurs, les nuits où je me tape la tête contre les murs pour arrêter de penser.

J’ai pas de gros blog tendance sur mes cuisses dans un legging lamé, faut croire qu’il y a des gens beaucoup plus doués que moi pour ca, et tant mieux. Le seul truc qui me ronge c’est ton attitude de wannabe de la beauté, comme si tu voulais faire la course avec toi même, comme si il y avait quelque chose à prouver. Mais meuf, regarde toi, regarde toi bien et arrête de t’accepter. T’es risible, tu fais peur aux enfants et les vieux te font des croches pieds.

Si un jour je me retrouve avec le même mental que toi, par un soudain oubli de deroxat ou par un autre truchement chimique, mais meuf, j’attends pas, je prends le train vers le pays des moches et des pas belles, et comme toi, j’essaie d’en devenir la reine. Parce que ta stratégie à deux balles, t’inquiète, je l’ai bien capté. Avec tes cartes de visite pour ton blog à peine buzzé, tes fringues qui puent la mort d’avoir encore grossi, et ta tronche de CAP de vie ratée.

Ca y est t’as compris ? Ou je continue jusqu’à ce que ca fasse bien mal ? Je parle de ton mec tellement chlass qu’il ouvre pas sa gueule, coincé devant son écran comme une souris dans un labo. Mais tu lui as fait quoi meuf pour le niquer à ce point là ? Tu fourres ses Kellogs au xanax ou tu lui as fait peur en lui montrant ta chatte ?

Alors continue à parler, continue à jacter sur ma gueule, dans ta grande incapacité à répondre sur le fond, attaque la forme, dis moi que je suis moche et re-moche, grosse et dégoulinante, que j’ai le stupre au cul et l’herpès aux fesses, balance tes rumeurs les plus moches, fais parler les vieilles capotes, acharne toi sur mes seins, mon bide ou mes cheveux, décortique ma vie de long en large si ca te soulage quand tu chiales la nuit d’avoir mal partout et d’être une vieille enfant inapte à tout.

Ou alors ferme ta grande gueule virtuelle, j’attends ton mail.

(Monday, December 14, 2009)