Ton cul

Ton cul m’excite, je sais que ca te fait peur, je le regarde bouger, vivre, dépasser de ton jean, j’ai envie de le toucher, de le pétrir, de l’écarter, profiter de toi, te forcer à te laisser aller, oublie tes préjugés, ce qu’on t’a dit, ce que tu as lu, laisse moi te prendre le cul. Pas de douleur, je te promet, je vais t’en donner envie, passer mes doigts et puis ma langue, caresser l’intérieur de tes cuisses, t’embrasser, te lécher, ma main sur ta queue, ma bouche dans ton cou, mes mains sur tes fesses, doucement, lentement, j’ai envie de te sentir te détendre, tes muscles se relâchent et mes doigts se perdent en toi, tu soupires, tu voudrais gémir, t’es un mec tu te retiens, tu bandes de plus en plus dur, je t’avais dit que tu aimerais ca.

Quelques minutes plus tard, tu as oublié ce que je faisais, concentré sur ta respiration et sur les mouvements de mes phalanges, tu te cambres, c’est beau, tu t’offres et tu te tords, ton ventre écrasé contre le matelas, tes mains crispées sur l’oreiller, ta tête tournée vers moi, tu ne me regardes pas encore, comme si la honte de te laisser envahir persistait, je te parle, je te questionne, tu m’assures que c’est bon, tu me demandes de continuer, j’ai peur d’aller trop loin, de te faire peur ou de froisser ta timidité, mais ta voix se mue en cri, alors je continue, je te prends et tu aimes ça, tu te livres et tu t’oublies, je ne t’ai jamais vu si beau, abandonné.

Tu me dis que tu vas jouir, tu oses te retourner, tu attrapes ma main libre, tu la comprimes dans la tienne et tu me supplies presque de te toucher, plus fort, plus profond, ta main droite sur ton sexe l’étrangle et le malmène, sa couleur violacée, innervé, mes lèvres se posent tout en bas de ton ventre, je dépose un baiser mouillé, tu frissonnes, tes mollets se crispent et tes cuisses se ferment, ton bassin se soulève, je te sens tout au bout de ce moment, si j’insiste je gâche tout, tu oublieras que tu as aimé ça, tu ne retiendras rien.

Mes doigts, un à un, se séparent et te quittent, jusqu’au dernier, celui que je laisse, pour te permettre de venir, je pose ma tête sur ton flanc pour te regarder jouir, c’est tellement troublant de t’observer, c’est presque plus intime que ce qui a précédé, j’ai l’impression que mes yeux trichent, qu’ils t’espionnent dans un instant critique, t’es tellement beau que j’en oublie de te parler, de t’embrasser, mes pupilles coincées sur tes doigts qui vont et qui viennent, et quand tu éjacules, ton râle, ta respiration qui cède, je ne regrette rien, j’attends quelques minutes et je demande le même traitement.