Osez L’Amour Des Rondes – Marlène Schiappa – La Musardine

Selon les éditions La Musardine, la collection « Osez » rassemble des petits guides précis et ludiques consacrés à toutes les pratiques sexuelles. Osez L’Amour des Rondes fait partie des dernières publications. La première question que je me pose, avant même d’ouvrir le livre, est celle de la cible de l’auteure, Marlène Schiappa, lorsqu’elle écrit ce manuel de sexualité. S’agit-il de s’adresser aux hommes qui hésitent encore à révéler leurs fantasmes particuliers de femmes aux courbes exacerbées, ou va-t-elle aider les rondes à décomplexer leur approche de la sexualité, et plus largement, va-t-il permettre d’enterrer certaines idées reçues sur les femmes grosses ? Je n’en sais rien. Ce que je sais, c’est que j’ai 30 ans,  que je suis une femme grosse, et qu’Osez L’Amour Des Rondes devrait donc me parler.

Ce qui frappe d’abord, c’est la couverture, illustrée par Arthur de Pins, illustrateur bien connu de la communauté des dodues, qui représente ici une femme géante aux fesses et aux seins démesurés, à laquelle s’accroche comme la moule à son rocher un petit homme maigrichon, qui se blottit dans les seins généreux de la grosse pin-up comme dans ceux de sa mère pour téter.  La femme ronde est donc symboliquement à la fois dominatrice et castratrice, et maternelle. Ca commence bien, en avant les clichés.

L’avant-propos arrive à point pour répondre à mes questions : le livre s’adresse bien à la femme ronde, que l’auteure s’acharne tant bien que mal à définir, s’appuyant pour se faire sur des sommités telles Karl Lagerfeld, le magazine Playboy, ou l’opinion publique. On ratisse donc large ! Les femmes deviendraient rondes pour diverses raisons : gourmandise, grossesse, dépression, pauvreté, génétique, ou tout simplement parce qu’elles « préfèrent passer leur temps à faire l’amour plutôt que de faire du sport en salle ». On pardonnera à Marlène Schiappa ces clichés grossiers, elle n’aura sans doute pas pris le temps de s’intéresser aux études récentes sur les causes mixtes de l’obésité. On la comprend, son propos doit rester léger ! Elle dédie son ouvrage « aux rondes et à ceux qui les aiment », et nous rassure : les grosses ne sont pas plus bêtes que les autres, il ne faudrait pas croire tout ce que les médias veulent nous faire croire ! D’autre part, l’auteure en est sure, études à l’appui, les rondes sont « les icônes sexy de tous les temps », et elle nous emmène dans un voyage adipeux, de la Vénus de Milo à Laetitia Casta, l’argument ultime de son argumentation étant la recrudescence des opérations de chirurgie esthétique visant à augmenter le volume des fesses ou de la poitrine. Les minces nous envient, la révolution est en marche, nous voilà rassurées !

Je vous passe les pages témoignages d’amants de grosses, qui rassemblent les stéréotypes les plus éculés sur les rondes, qui seraient à la fois plus douces, plus sensuelles, plus « pleines », mais également plus « affamées », bustées, et bien sur,  toujours « de bonne humeur ». Amies obèses, évitez donc d’être callipyges, de mauvaise humeur, ou simplement frigide, il en va de la survie de notre espèce ! On pensait les poncifs sur les femmes venus d’un autre siècle, mais pourtant, les paroles d’hommes choisies par Marlène Schiappa nous confirment le pire : soyez rondes, mais soyez soumises et sexuelles, c’est la seule façon de plaire.

Apprenons maintenant ensemble à devenir sexy tout en restant grosse, selon les préceptes d’Osez l’Amour Des Femmes Rondes :

–       Ne vous goinfrez pas en public. On mangera une sucette, pour rappeler l’aspect phallique du geste, mais pas un sandwich, qui pourrait faire penser à  votre indélicate surcharge pondérale.

–       Dansez, mais seulement si vous savez. Inutile d’essayer d’imiter vos copines minces qui se trémoussent sans avoir pris de leçons. Vous auriez l’air d’un tas. Prenez des cours de salsa, par exemple, car sinon, vous risqueriez  « d’incarner l’absence de maîtrise de soi »

–       Ne vous ruez pas sur la bouffe comme une candidate de Koh Lanta après un jeune forcé. C’est bien connu, les grosses ingurgitent des tonnes de nourriture en public, et cela sans aucune retenue. Sachez vous tenir, merde ! L’auteure vous conseille de « ne pas prendre de déssert si personne d’autre n’en prend à votre table » et surtout « de ne pas demander de doggy bag » (?!)

–       Mentez sur votre poids quand vous draguez en ligne ! Mais pas trop ! Juste ce qu’il faut pour attirer un maximum de mecs ! Vous vous arrangerez  avec la vérité une fois le temps du rendez-vous arrivé ! Si vous avouiez votre vrai tonnage, personne ne voudrait de vous, bien sur.

–       Soyez drôles, mais pas trop. La femme grosse a l’obligation d’être marrante, mais ne doit pas oublier que sa priorité doit toujours rester sa soumission totale à l’homme. Elle préfèrera donc rire aux blagues pourries de son compagnon plutôt que de se lancer dans un récital de vannes.

–       On se rend à la visite médicale sans rechigner. Je pense que cela se passe de commentaires. Les grosses se soignent, pas la peine d’enfoncer le clou sur l’énormité de ce conseil.

–       On suit la mode, mais pas trop. Parce que soyons honnêtes, les grosses ne peuvent pas tout mettre. Contentez vous donc de mettre une jolie broche, d’accessoiriser.

–       Restez fières dans les transports, « partagez vos Twix avec votre voisin dans l’avion ». Donc la grosse apporte du chocolat dans l’avion, puisque la grosse n’arrête jamais de bouffer. Voilà voilà.

Passons maintenant au cœur du message : Les rondes, des pièges à hommes :

Les conseils de ce chapitre me donnent envie de vomir. Strictement envie de vomir. Je ne comprends pas pourquoi l’auteure pense qu’il est utile de rappeler aux grosses qu’il faut se laver les dents, se laver, se maquiller. A croire que notre couche de gras nous empêche de nous mêler à la société, que nous vivons en tribu, dans une cave remplie de femmes obèses, sales, puantes et poilues. Et on retrouve en filigrane, l’obsession de Marlène Schiappa pour la prétendue oralité des rondes : ainsi, les grandes dents blanches préalablement lavées grâce aux conseils données serviront d’appâts, l’homme rustre associant toujours la bouche et les dents à la fellation.

L’équation (grosse=bouffe) + (grandes dents = grande bouche) = bonne pipe, semble être au cœur de la tactique primale de séduction de la grosse en goguette. La grosse est un trou béant, qu’il suffit d’habiller de quelques paillettes pour que la virilité d’un homme vienne s’y planter. Merci, tout cela est fort réconfortant, vraiment. On apprend également que la dodue doit éviter tout décolleté affriolant ou toute mini-jupe, sous peine de tomber immédiatement dans la catégorie « Vieille Pute », alors que sa consœur mince serait sexy et élégante, elle.

Ronde et Désirable, le chapitre de la honte :

Pour être désirable, vite, conformons nous aux normes en vogue de capillarité, faisons nous épiler ! L’auteure se pose en spécialiste du sujet, détaillant pour la grosse novice les différentes formes possibles d’arrachage de poil, triangle inversé, ticket de métro, cœur, et intégral. Elle nous recommande le ticket de métro, car il aurait un effet amincissant dans une mesure de 1,5 à 3 cm de poils selon votre corpulence. Attention ! Vous tromper de mesure met en cause votre pubis de manière grave ! Vous risqueriez de dégoûter à vie votre amant de votre « grosse vulve » par cet « effet grossissant ». On peut donc être ronde, certes, mais pas  de partout, et certainement pas du mont de Vénus, ne choquons pas le mâle et son pénis fragile et peu habitué à cette colline de chair supplantant nos organes. Marlène Schiappa nous déconseille l’intégrale, qui est pourtant la méthode d’épilation la plus confortable et la plus seyante selon moi, car les admirateurs de grosses dames aiment les poils. Oui oui. Vous avez bien lu. Elle le dit, elle l’affirme, elle le sait.

Le pire restant toujours à venir, j’apprends dans le paragraphe suivant, subtilement sous-titré « Elle préfère l’amour en mer », que les grosses transpirent comme des veaux, « un peu d’émotion, un coup de chaleur ou de fraicheur, un petit effort, et hop, les aisselles, le dos, l’entrejambe se mouillent ». L’auteure nuance : les grosses sont, selon elle, bien sujettes à une perspiration anormale, mais ne puent pas. Ou plutôt, ce n’est pas de leur faute. Ou plutôt, on ne comprend pas vraiment le projet de ce paragraphe, les grosses sentent, ca, on l’aura compris, mais les explications restent floues. On retiendra le conseil de l’auteure, du déodorant matin, midi et soir, ou un amant qui aime l’odeur de votre transpiration (le même qui aime les poils, sans doute, comme plus haut). Pour pallier à ce désagrément majeur, la solution est toute trouvée : la grosse doit baiser dans l’eau ! Plus de soucis de sudation ! Quel excellent conseil vraiment, qui suppose donc que la grosse a un partenaire fiable et séronégatif avéré, puisque baiser dans une piscine (dans la mer en fait, dans le livre, merci pour la correction) vous empêche le port du préservatif … La grosse est donc la femme d’un seul homme, si elle a la chance d’en trouver un ! Vous aurez également noté que la grosse est uniquement hétérosexuelle, il ne manquerait plus qu’elle soit grosse et gouine …

Du cul, du cul, du cul

Quelques pages techniques maintenant. Vous avez réussi à ferrer un prétendant, malgré votre épilation ratée, vos litres de sueur, vos odeurs corporelles, votre sens du rythme à chier et vos blagues grasses ? Il est l’heure de niquer ! N’ayez pas peur, l’auteur vient à votre secours en vous recommandant par ordre de préférence les positions les plus folles !

–       La levrette : il s’agit ici de mettre en avant le meilleur visage de la grosse : son cul.

–       Amazone Light : La grosse pourrait briser son amant en deux. Faites vous légère !

–       En cuillère : la position recommandée pour les timides qui ne voudraient pas se montrer de face … mais strictement impossible techniquement si comme moi vous possédez un postérieur important et un amant en dessous des 34 centimètres

–       Sodomie mensongère : il s’agit ici de faire croire à votre amant qu’il vous sodomise alors qu’il s’introduit seulement entre vos deux miches. Technique usitée par la plus vieille profession du monde depuis des siècles. Merci pour cet aimable rappel de notre condition, Marlène.

–       Missionnaire : A l’Ouest, rien de nouveau, mais l’auteure ne manque pas de préciser à la grosse paresseuse et molle de ne « pas faire l’étoile de mer »

–       On évitera « de face », les bourrelets empêcheraient la pénétration. Pour être pourvue de bourrelets charnus, rien ne m’empêche de baiser en position du lotus, si ce n’est la souplesse de mon amant. Quand on ne sait pas, on se tait, non ?

–       Le Face Sitting, ou action de s’asseoir sur le nez de son partenaire, est formellement interdit par l’auteure, sous peine de graves souffrances. Dommage, il reste la pratique préférée des Fat Admirers de tout poils. On revoit sa copie, Mme Schiappa ?

–       Et bien sur, un chapitre entier lui est consacré, on sucera son partenaire, des heures durant, des couilles au gland, sans rien lui refuser, puisque la grosse qui aime tant bouffer aime forcément bouffer la queue de son amant. Le cliché de l’oralité est porté jusqu’à la fin de l’ouvrage, sans aucune trace de sarcasme dans les mots de l’auteure. Juste une femme de plus qui n’a rien compris, qui n’a pas cherché à comprendre.

A ce moment de la lecture, page 94 tout de même, deux Immodium et trois Valium plus tard, je me demande ce qui a bien pu pousser Madame Schiappa a écrire ce ramassis de merdes. L’appât du gain peut-être. Son vécu d’adolescente ronde mal digéré ? Ses propres angoisses vis à vis de la sexualité ? Ses problèmes de sudation ? Je n’en sais rien. Ce que je sais, c’est qu’il n’y a aucune recherche, aucun témoignage, aucun mot, qui résonne justement. Je suis une femme grosse. Ma taille de pantalon est 54. Ma taille de soutien gorge est 110 F. Je suis grosse depuis l’enfance, j’ai traversé l’adolescence, les premiers amours, la découverte de la sexualité, les petits amis, le couple, en étant grosse. J’ai appris à jouir et à faire jouir en était en surpoids, j’ai cherché, j’ai tâtonné, j’ai consulté, je n’ai pas toujours été bien dans ma peau, j’ai cherché à plaire, j’ai cherché à me protéger, j’ai vécu le parcours classique d’une FEMME. Pas d’une grosse, juste d’une femme, avec l’embarras de quelques bourrelets en plus.

Je sais qu’il existe des centaines de femmes rondes, grosses, et même minces, qui sont sincèrement complexées par leur poids, et qui se tuent à petit feu en voulant à tout prix rentrer dans le moule impossible de ce qu’on leur présente comme idéal dans les médias et dans les films. Mais je ne comprends pas une seconde comme La Musardine a pu penser que ce genre d’ouvrage, plein d’idées reçues, de clichés, d’insultes presque, pouvait être une façon de se libérer, d’oser enfin vivre son corps pleinement, d’érotiser ce qui semblait en souffrance.  Au contraire, cet ouvrage, ce torchon, perpétue sans les interroger les idées qui nuisent depuis des années aux rondes, aux grosses, aux obèses.

Parce qu’Oser L’Amour Des Rondes, c’est oser s’aimer lorsque tout autour de vous vous condamne à changer, c’est oser affirmer qu’on désire être soi, malgré les obstacles et malgré la pression du groupe. Et pour un homme, c’est certainement autre chose qu’aimer la générosité d’une poitrine ou la pilosité odorante d’un pubis. Aimer une ronde, c’est aimer un individu, une femme. Si l’auteure avait vraiment voulu donner dans le pratique elle aurait du consulter les pages sexo des magazines en ligne de Fat Acceptance à l’américaine, qui consacrent depuis toujours des rubriques entières à l’art de l’érotisme et de la pornographie en XXL. Elle aurait du s’intéresser vraiment à son sujet, plutôt que de nous vomir cette soupe plate et conformiste, tout juste bonne à enchaîner celles qui se pensent grosses dans leurs complexes et leur mal de vivre.

Toutes les parties en itallique sont des citations directes de l’ouvrage.

Osez L’Amour Des Rondes – Marlène Schiappa – La Musardine – 8 euros

ISBN : 978 2 84271 419 2

101 réflexions sur « Osez L’Amour Des Rondes – Marlène Schiappa – La Musardine »

  1. J’en croyais pas mes yeux en lisant les citations entre guillemets. merci de ton article. Je ne sasi trop que dire si ce n’est que je ne lirai jamais cette daube… même pas pour me faire une opinion propre car les citations m’ont convaincus… je trouve même dingue que ce genre d’obsénités puissent etre ecrites ! Enfin,…. quoiqu’il en soit, bravo pour ton article ! florence

  2. You don’t have to be age 20 and size zero to be sexually viable or viable as a woman.

  3. Merci pour cette critique !

    Le titre parait s’adresser aux partenaires potentiels des rondes. Or ta critique n’évoque que des « conseils » aux femmes. Si telle est la teneur entière du bouquin, je suggère aux acheteuses/teurs mécontent de demander à l’éditeur un remboursement pour titre mensonger.
    Je n’ai jamais eu envie de lire aucun des livres de cette collection qui m’est toujours apparue être digne du niveau des magazines dits féminins. Mais dans de nombreux domaines on publie de plus en plus de livres et d’articles écrits par des incompétents. Et ça marche…

  4. Je me lève, je lis ça… et j’ai franchement envie de retourner me glisser sous ma couette pour échapper à la connerie humaine…
    La Marlène déborde de frustration, de connerie ou de jalousie ? En tout cas pas de respect ni d’ouverture d’esprit…

  5. Je fais 100kgs, je suis blonde vénitienne tirant sur le roux mais je ne sue pas… et j’aime pas faire les fellations…. Suis-je normale???!!! Que du clicher dans ce torchon! Heureusement que mon mari n’attend pas l’été et les vacances a la mer !!!!

  6. Osez l’intelligence, boycottez le bouquin de cette conne !

    Edit // merci de ne pas insulter l’auteure ici.

  7. Je suis consternée par ce que je viens de lire, ça n’est pas possible d’écrire un bouquin pareil… Faute à qui à l’éditeur ? Qui ose publié des torchons pareils ?

  8. Blogolectrice ronde, j’étais toute contente quand j’ai vu ce livre à la librairie. Je me suis dit que je pourrais le lire et en parler… et puis je l’ai feuilleté avant de l’acheter.
    Et je ne l’ai pas acheté.
    Mon dieu, j’ai été terriblement choquée, rien que par les quelques pages que j’ai survolées!
    Comment ose-t-on écrire des insanités pareilles? C’est du complexe en livre ce truc. Ca m’a révoltée, et je n’ai pas été capable d’en parler. Je suis donc particulièrement ravie de trouver cet article. Merci beaucoup de l’avoir rédigé…

    Ca fait du bien de voir qu’on est pas la seule à être completement atterrée par la chose.

  9. je suis grosse, rousse, bi et j’ai eu deux grossesses.
    ce livre me file la gerbe rien que de le voir dans les étales publics …

  10. si elle avait écrit la moitié de ça à propos des femmes noires ou maghrébines, elle aurait un procès sur le dos… Mais là, elle parle seulement des grosses…
    Et l’éditeur qui édite un pareil torchon ! On croit rêver !

  11. Fichtre, elle doit être réellement creuse pour y aller ainsi à la louche et pas avec le dos de la cuillère.

    Son seul mérite aura été de me faire connaître votre écriture délicieuse.

  12. Fabuleux article !
    Je suis vraiment choquée par ce bouquin et surtout venant des éditions de La Musardine qui a du se prendre un sacré coup sur la tête (le derrière d’une grosse peut être :o) pour publier un ouvrage comme ca.
    Enfin franchement où l’auteur a t’elle était chercher un tel ramassis de conneries ? Faut le faire.
    Et puis surtout on dirait que tout le monde rentre dans des cases, les hommes qui aiment les grosses, les hommes qui aiment les minces. Euuh ok. A ce que je sache, je connais un paquet de mecs et de nanas qui sont sortis aussi bien avec des femmes minces, des femmes de poids « normal », des femmes pulpeuses ou encore des femmes grosses, faut vraiment arrêter les conneries.
    Enfin en tout les cas merci pour cet article Daria :).

  13. Le coup de la catégories de femmes « grosses » et des « autres », c’est excellent!
    Quand on sait qu’une très grande majorité de femmes ne sont pas grosses ou minces toute le vie, ça donne envie de rire…

    Je ne connaissais pas tous ces stéréotypes sur les grosses… j’aurai au moins appris quelque chose…

  14. j’arrive chez toi un peu par hasard et je suis outrée (normale, chui grosse… oui je sais humour à 2 balles mais j’aime ça!). Je n’ai pas vu ce livre chez mon dealer et j’espère ne pas le voir!!!! en fait je découvre…. la grosse serait elle un produit? « osez la grosse » ça fait un peu « osez le vert à pois mauve » ou « osez le paté dans le café du matin »…
    La grosse est à la mode semble t-il, le marché de la grosse est porteur, on peut écrire tout et n’importe quoi sur elle, c’est pas interdit…. elle est juste grosse….. Par contre la grosse elle a un petit coeur qui bat sous sa graisse et à lire ce genre de truc quand on a passé sa vie à se battre contre tout les complexes et les moqueries, la grosse pourrait bien aller se pendre….. bon non, la grosse n’ira pas se pendre…. la grosse déconne mais la grosse en a gros sur la patate quand même de se retrouver « produit marketing qui pue, qui n’est bonne qu’à sucer et à baiser de dos » et quoi d’autre encore?
    Merci de ta chronique, je m’en vais découvrir ton blog qui m’a l’air délicieux!

  15. Ton style est, bah, énorme … J’adore !
    Sinon, dans le style à gerber, le site http://adopte-une-ronde.ronde-rencontre.com/ est pas mal non plus ! Sans même parler du graphisme du site qui date de 99 au bas mot, je trouve le concept bien dégueulasse … Adopteunemec.com, c’était drôle (et encore, deux minutes), là, c’est juste dégradant. Non ?

  16. Moi ce qui m’étonne surtout c’est la très mauvaise qualité de l’habillage en question – c’est un rebranding d’Easyflirt – les logos sont visibles – donc quoiqu’on en dise, les rondes sont peut être à la mode… mais les budgets sont pas la… on dirait surtout que personne n’y croit.

    Alors que… si ! Mais si ! Moi je suis preneuse d’un site plein de mecs qui assument leur goûts pour les rondes, qui pour certains cherchent à construire un truc à deux…qui, les pauvres choux, n’arrivent pas à localiser de rondes disponibles dans les rues de nos grandes villes… z’ont besoin d’aide, sauvons les !!!

  17. « grosse vulve » ? Elle parle vraiment de « grosse vulve » ? (oui bon c’est pas le seul truc choquant mais j’ai trouvé ça particulièrement dégueulasse de résumer la grosse flottant dans son gras, gras qui se fourre jusque dans sa chatte =_=)

  18. Bon, je m’en vais écrire « osez l’amour des maigres » avec un chapitre sur comment ne pas S’empaler sur un os…
    Ou des myopes: ça doit être une fille facile la myope, elle voit rien…
    Bullshit…
    Moi je suis bi et j’aime les vieux, si je me lance c’est le Goncourt !
    Moi déjà rien que le titre….pourquoi « oser »???? C’est d’un trash…j’ai eu des mecs et des nanas de toutes tailles dans ma vie, ça n’a jamais été un critère discriminant: ça voudrait dire  » je sais, les grosses, c’est pas terrible mais tu devrais essayer »???
    Mais elle est qui cette bonne femme pour de montrer aussi méprisante?

  19. J’ai vu ce livre chez mon libraire (je devrais peut-être changer de crèmerie !!), et la couverture m’avait choquée aussi. Comme vous l’avez dit, toutes les grosses n’ont pas des seins gros qui en tout lieu d’un quart d’heure les précèdent, ou un cul gros comme un paquebot… et on ne fait pas toutes 2m10 non plus ! Quant à la dynamique de couple qui y est illustrée, mieux vaut ne pas en parler ça me rendrait malade. L’expression « moule à son rocher » me semble effectivement bien adaptée ! ^^
    Et puis quand même, il y en a marre de catégoriser les femmes à ce point : les grosses, les minces, les belles, les moches, et bla et bla et bla ! Surtout pour entendre dire qu’une grosse ça met du 42, au pire du 44 !!! Quand on fait du 42, on peut faire toutes les positions qu’on veut, il n’y a rien pour gêner, alors pas besoin de faire un pseudo-livre sur les pratiques sexuelles possibles, dans ce cas… Moi je mets du 52, je suis quoi ? Un monstre de foire ? Un cas désespéré ? Je ne mérite même pas de faire l’amour une fois dans ma vie tellement mon gras est répugnant ? Ou alors il faut que je me trouve un gentil fétichiste du gras qui ne m’aimera QUE pour mon physique de grosse, surtout pas pour ma personnalité (quelle idée ridicule !)…

    Encore une question : dans cette histoire de fausse sodomie, il est où, le plaisir féminin ??

  20. PS : je suis toute seule à trouver qu’un livre intitulé « osez l’amour des rondes » ne devrait pas être écrit par une femme de poids moyen ? Je veux dire, au moins si elle avait été réellement grosse, elle aurait peut-être évité deux-trois conneries, non ? Bon allez c’était VRAIMENT ma dernière question là ^^
    (désolée pour le double post)

  21. C’est incroyable ce que l’être humain peut être c*n.
    (Que je parle de l’auteure ou de l’acheteur, à vous de voir)

    Merci pour cet article édifiant. J’adore ; j’adhère.

  22. Bonjour !

    Je suis tombée sur votre blog via « pensées de ronde » et je dois dire que j’ai un peu honte….
    J’ai perdu 10 kilos sans rien faire (non, en fait, je me suis chopée un crush d’enfer pour un mec ce qui a réduit mon appétit à…rien,) et je suis donc vaguement passée dans le clan des « minces. » Du moins est-ce ainsi que je me sens.

    Hors, malgré ces 10 kilos de moins, je fais toujours du 42. Voir du 44 les jours où j’ai descendu des paquets de gâteaux comme ces derniers jours.
    Donc, je me suis trompée : je suis toujours ronde !
    Mince alors…. je pue, je suis poilue et en plus je ne suis bonne qu’à sucer… bon, OK, je suce très bien d’après mon mari, mais j’espère faire d’autre chose très bien….
    Quel tissus de conneries, mais c’est pas possible….. Le pire étant que j’avais fini par trouver que les rondes/grosses/boudins/suceuses qui puent exagéraient… ben non.
    Non, c’est toujours aussi dur d’être grosse.
    Donc, mes excuses, je me suis plantée…..
    Ah ! je propose un titre pour le prochain bouquin de la musardine « osez l’amour des crétines qui enfilent les clichés les uns après les autres. »
    Sinon « osez le libertinage » était quand même pas mal avec des conseils pas trop mauvais pour les couples qui veulent se lancer mais ne se rendent pas compte que c’est pas un jeu….

  23. Bonjour Daria,

    Je suis arrivée ici par hasard, si tant est que le « hasard » existe! Je ne suis pas ronde du tout, mais plusieurs de mes copines le sont, et je suis épouvantée en découvrant ce tas d’immondices: le livre dont il est question! Truffé de clichés idiots et tellement détestables. Beurk.
    En tous cas, bravo pour cet article, j’ai adoré vous lire, votre verve est délicieuse, et je vous encourage à continuer… à ne pas vous taire!
    Bises,
    Doriana

  24. Bravo… ca ne m’étonne pas vraiment venant d’un auteur sans talent.. il n’y avait qu’à lire ses chroniques débilissimes remplies de clichés sur tout et n’importe quoi sur l’écotidienne ou le bondy blog ou je sais plus trop quoi (des trucs pour bobo, fait par des bobos ou aspirants bobos)…
    Je ne comprends pas comment elle a pu en arriver là, j’ai cru comprendre qu’elle intervenait à la télé.. malgré sons absence absolue de talent et de quelconque qualification (ses articles sont creux, systématiquement dénués d’intérêt, très mal renseignés, à tel point qu’elle tourne l’information en désinformation, 95% des commentaires à chacune de ses « apparitions » sont archi négatifs ce qui ne laisse vraiment aucun doute).. Elle se veut tantôt psy tantôt économiste tantôt bonne copine, mais ce n’est avant tout qu’une imposture… En basant toute sa « carrière » sur le fait que « houlala, il existe des pauvres mamans qui n’ont pas encore 30 ans et qui travaillent ».. non mais c’est bon c’est pas non plus un exploit et ton gosse si tu l’as fait c’est que tu le voulais et que c’est censé être une source de bonheur plutot qu’une putain de contrainte..
    Merci encore merci pour votre clairvoyance… et marlène si vous saviez où vous pouviez vous mettre votre vie votre oeuvre!!

  25. Excellent ce billet ! J’adore ! J’ai pas pu m’empêcher de rire… et un peu vomi sur le paragraphe Dents Blanches !

    Je ne connais pas ce livre mais à lire tes critiques, je trouve ce livre bien dégueulasse sur les femmes rondes, une véritable insulte sur les femmes en général, aucun respect.

    Alors, mesdames ou/et messieurs, arrêtez de fantasmer sur Marlène ! Elle n’est pas journaliste, ni écrivain et encore moins une littéraire ! Elle n’a rien d’exceptionnel, en plus, elle est très ronde et un peu négligé je trouve…par contre, elle a un joli sourire comme même avouons le. D’ailleurs, c’est comme çà qu’elle séduit je pense ?

    Elle a juste travaillé (un peu) dans une boite de com ( CDD ou stagiaire ? ), fait 2 gosses, prolonger son congé parental, entrer en relation avec Les Mompreneurs…. l’assoc’ un peu à la mode à l’époque qui a suscité l’intérêt des journalistes.

    Les sites comme L’Express, le Monde etc… tout est sous traité. Les Pigistes sont rémunérés mais pas les amateurs rédactionnels ! du coup, çà leur fait du contenu gratuit, quant à l’auteur, çà lui fait de la visibilité ! du SEO… Sachez que tout le monde peut faire çà ! Faut juste avoir le temps d’écrire….et hop, vous envoyez au magazine !

    Marlène a réseauté et construit son E-Réputation grâce aux Mompreneurs dont la majorité des membres ne connaissaient rien du web etc… du coup, çà lui a permis de regrouper du monde et d’avoir des emails de journalistes car Mompreneur était ( has been ) à la mode il y a qq années.

    Bon, je pense que son talent est surtout l’art de convaincre… c’est assez facile quand on a en face de soi, des jeunes mamans encore toutes sensibles, un peu perdues qui se cherchent… D’où la réaction d’un des commentaires de LOU indiquant « à prendre en 2nd degré »… Marlène a des fans > « Maman travaille »

    Bref, elle écrit un peu de tout…principalement sur les femmes, les mamans, les gosses etc… les témoignages sont tous de son assoc ou de Mompreneur. Les nanas se sentent un peu Important du coup…. Rien de fondé, quoi. Elle n’a pas d’expertise et n’est pas sociologue ! C’est juste une femme qui a vu des opportunités et qui les a saisie… Maintenant, je ne sais pas si elle arrive à en vivre de ce qu’elle fait… çà c’est encore autre chose. Il y a pleins de nanas comme çà qui cherchent à faire de l’argent facile.

    On déchante vite lorsqu’on découvre les coulisses !

    En tout cas, Daria, j’adore ta façon de t’exprimer… En fait, je suis tombée par hasard sur ta page car je triais mes contacts et j’ai pas compris pourquoi sur celle de Marlène il y avait marqué « Fondatrice et rédactice Yahoo » … Il me semble que c’est toujours Jerry et David les fondateurs de Yahoo ? et rédactrice…hum, vous savez pourquoi maintenant.

  26. Et nous voula bien représenté par notre nouvelle secretaire d’état en charge de l’égalité des hommes et des minces…

  27. Je viens de lire cet article à la lumière de la nomination de Marlène Schiappa comme secrétaire d’état à l’égalité homme-femme…

    Ca pique comme un chouïa.

  28. Wow, j’avais eu l’occasion d’entendre l’auteur sur des sujet politiques (elle « Marche » activement), et déjà je trouvais qu’elle avait du mal à se remettre en question. Forte pour affirmer des trucs – si possible qui aient l’air convaincants – mais pas pour en discuter ensuite.
    ça m’a tout l’air d’être dans le même style. Mais le pire c’est que, d’après ce que vous dites, elle semblait vouloir faire du bien; genre, décomplexer. Je suppose qu’elle voit les grosses comme des femmes tellement honteuses de leur poids qu’elles n’osent pas avoir de sexualité, et donc elle se permet de reprendre toutes les bases comme pour dire « vous aussi avez le droit de le faire, il n’y a pas de honte à ça! »
    Sauf que bon, merci, on l’a pas attendue pour le savoir. Du coup ça n’en fait qu’un livre sur « comment choper du mec », mais avec en plus tous les préjugés possibles sur les grosses. Du grand art.
    Et même si j’arrive à comprendre (pas à excuser, entendons-nous bien) comment elle a pu écrire un truc pareil, je n’en reviens pas que quelqu’un ait accepté de le publier! J’espère bien qu’elle ne va guère se faire de fric.

    D’autre part, il est vrai que pareil livre sur des femmes « noires », ou « bi », ou que sais-je encore, pourraient mener à un procès; à vrai dire je ne vois pas pourquoi ce serait différent dans ce cas là. On peut sans doute y trouver des tas d’exemples de diffamation.

  29. Tient donc, je retombe sur ce billet à cause du « presque scandale » sur notre nouveau ministre !

    Depuis quand un livre drôle se doit d’être un concentré de philosophie? Depuis quand il doit être un témoignage glaçant sur les réalités du monde? Une aide psychologique à chaque personne qui se sent mal? De tel livres existent et ça ne devraient pas interdire un livre qui se veut léger et non accusateur , ni insultant !

    Et avant toute chose, de quel droit parlez vous au nom de toute les grosses? Franchement, c’est un concentré de mauvaise foie ! Analyser ne serait ce que la couverture comme vous le faite (ça y est, un dessin humoriste d’Arthur Depin devient une caricature : toute les femmes ronde sont dominatrice …mais quelque soit le session qu’il aurait fait, il n’y aurait eu QU’UN seul type de femme ronde représenté! La diversité vous connaissez? ).

    Bref, au lieu de crier à l’insulte à chaque fois qu’un livre -porté sur le cul, je vous rappelle quand même ce que sont les éditions Lamusardine – se pose là pour détendre un peu les esprit, vous devriez essayer d’en rire!

    Ah oui, c’est vrais, vous avez souffert vous, vous pouvez pas, etc, etc, on connait tous la chanson ! Moi je suis bisexuel, j’ai été attaqué des deux coté, j’ai des pratiques pas toujours simple à assumer et elles sont aussi sujet à moquerie ! Et ces pratiques ont déjà été « abordé » par la collection la Musardine ! Je n’ai jamais trouvé que l’humour était un mauvais vecteur pour décomplexer les gens, bien au contraire !

    Par contre, une blogueuse grogneuse qui vocifère toute sa haine dans un blog, c’est une très mauvaise méthode !

    Et non, je ne suis pas « grossophobe », par contre, je suis « mauvaisefoitophobe » (vu qu’aujourd’hui la mode, c’est de mettre phobe partout pour désigner des phénomène complexe de sociétés….)

  30. Excellent. Et salutaire. Le livre est donc destiné aux femmes, toujours pour les réduire à un « produit » (comme cela a été dit plus haut). Et le titre est destiné aux hommes, comme des acheteurs sur un marché. Pas de place là dedans pour des êtres humaine.s, ni elles ni eux. Odieux. Et cela se veut drôle ?

  31. Le livre se veut drôle et léger ! Ni accusateur ni insultant !
    Le problème c’est qu’il n’est ni drôle ni léger mais accusateur et insultant.
    Je suis très inquiète pour le travail que va accomplir cette nouvelle ministre.
    Je veux bien croire qu’elle soit pleine de bonnes intentions mais si c’est vrai, c’est encore plus inquiétant…cela souligne juste son incompétence.
    J’attends avec impatiente son prochain livre « Gravir des échelons facile quand on est une grosse chaudasse ».
    D’un coup, elle trouve ça moins drôle…bizarre.

  32. Euh, alors Falcao, je ne veux pas te blesser, mais il me semble que tu es hors contexte.

    On s’en fout de savoir tes pratiques/ta sexualité difficiles à assumer. Tant mieux pour toi si tu y arrives ou bien qu’elles sont représentées dans les bouquins lolesques de la Musardine. Encore mieux si tu arrives à en rire.

    Mais tes pratiques ne regardent que toi et tes pratiques ne font pas de toi, a priori, quelqu’un avec qui on n’a pas envie de faire l’amour (le titre du livre impliquant qu’on va parler de ça). Personne n’a jamais écrit un bouquin pour dire, sur le ton de l’humour-super-décalé-je-t’assure, « Falcao, va te brosser les dents, épile-toi, mets du déo, et direct en levrette si tu veux être baisable ». Ce type d’humour, personnellement, je ne l’ai jamais trouvé fun.

    Quelle est la vocation de ce bouquin ? D’après le type qui a lancé la collection « Osez », il s’agit de petits guides funs et pratiques pour s’épanouir sexuellement. Donc en gros, tu achètes ce bouquin pour ton mec/ta meuf – car le titre s’adresse au partenaire – et tu te retrouves à avoir des conseils de type « mettez du déo » ? Franchement ‘utile’ et sympa le conseil – et qui en plus s’adresse à la « ronde » direct, et pas à son partenaire ? On tente de convaincre qui ? De décomplexer qui et comment ? C’est maladroit, pas clair, et insultant du coup. Pour moi, la tentative derrière le bouquin est moisie. L’éditeur aurait pu dire que c’était à coté de la plaque.

    Ici, aux vues de l’actualité, je crois que ce qui est le plus inquiétant c’est que ce bouquin a été écrit par Marlène Schiappa, la SECRÉTAIRE D’ÉTAT AUX DROITS DES FEMMES. Pas une auteure de livres humoristiques, ou une aspirante comique Jean-Marie Bigaresque, mais la secrétaire d’é.t.a.t. Celle qui va représenter les femmes, toutes les femmes. Et leurs droits. En France.

    Donc oui, sa vision est hypra importante, et ici, on se passerait bien de clichés en plus, tu vois ? Une pote à moi, qui vient de se faire enlever un bout d’estomac à cause de son poids, me parlait du fait que d’être grosse dans la rue, c’était horrible de part le regard des gens et les remarques lourdes que tu te tapes (genre, tu marches et un type t’accostes à base de « alors, on mange plein de nuggets ? tu as encore faim ? » en montrant sa teub – remarques quasi quotidienne), donc avoir d’autres clichés, ça n’est pas nécessaire, les gens sont bien assez cons pour les faire et les diffuser tous seuls.

    Daria n’a pas vociféré, elle a écrit une critique. Sur son blog. La mauvaise foi vient peut-être de toi.
    Peut-être que seras-tu plus sensible à cet article : http://www.fauteusesdetrouble.fr/2011/04/pourquoi-tant-de-haine/

  33. Je suis tombée sur ton article sur twitter, et oui, je suis choquée parce que j’ai lu. Je suis heureuse d’avoir lu tes mots justes et amers, et ils ont accompagné la révolte naissante contre ce ramassi de bêtise.
    Oui je suis pulpeuse ou grosse, tout dépend de la manière dont on jugera mon corps. J’aime mes formes, même si oui parfois mes vergetures me font royalement suées (sans mauvais jeu de mot), la société fait de moi une personne étrange, à 18 ans à peine, je suis confrontée aux stéréotypes sexués des femme-objet mais avant tout « objet sexuel et soumi », mais aussi de femme grosse « castatrice », tu l’as très bien dit.
    Je te remercie pour tes mots gorgés de révolte, mais surtout qui me rappelle que je ne suis ni seule ni fautive, et que le changement des mentalités ne se fera malheurement pas tout seul, mais que je peux continuer ce combat.
    Continue, s’il te plaît…
    Merci, M.

  34. alors je me suis demandé si c’etait du sarcasme. debaler tout les clichés misogynes (sans blague elle en a pas oublié un seul) pour les denoncer. meme si pour que ce soit drole le sarcasme doit etre evident et non noyer sous un amas d’informations qui semble serieux. bref dans tout les cas si c’etait fait pour etre drole c’etait raté. mais ça aurait au moins expliqué qu’on puisse ecrire une telle daube, mais non quoi… j’ai lu une interview de l’auteur et rien n’indique que ce soit du sarcasme.. je suis assé dubitative et choquée, parce que les phrases sont d’une telle misogynie que j’ai du mal a concevoir qu’on ait pu ecrire ce genre de choses sans s’en rendre compte…

  35. Bonjour Daria,

    Je suis tombée par hasard sur cet article, et sincèrement, je n’en reviens pas que cette femme puisse publier un tel bouquin. Et c’est elle qui est censée nous représenter en tant que secrétaire d’état? J’ai envie de vomir…

    J’ai toujours été plus ou moins ronde, dû à des problèmes de thyroide. On m’a toujours dit, martelé que j’étais grosse, même quand je n’étais pas en surpoids, et que j’étais à mon poids de forme: 60kg pour 1m61 (mais je n’étais pas mince, du coup, j’étais forcément grosse, m’voyez…)

    Aujourd’hui, et pour différentes raisons (un mélange de dépression, maladie, mésestime de soi et j’en passe), je pèse 110kg, fait du 110E. Et quand je lis les conseils de cette « dame » j’ai envie de vomir. Tout simplement. J’ai littéralement les larmes aux yeux en lisant cela. Car toute ma vie, c’est ce que j’ai entendu, et qui est pour partie responsable de mon poids actuel. « Tu es grosse, si tu veux un mec (et si j’en veux pas?), tu dois faire ci ou ça, sinon personne ne voudra de toi. Un mec qui voit un gros cul comme le tien se dira que c’est suffisant pour une nuit, mais pour la vie c’est autre chose ».
    Non, je ne passe pas ma journée à me goinfrer. Oui, je me lave tous les jours, comme tout le monde. Je fais du sport, et pas 5mn tous les 6 mois, hein. 3h par semaine. Si je n’avais pas été dégoutée de mon corps dans le miroir, je ferais encore probablement de la danse. Mais oui, une grosse qui danse, ça semble si dégoutant… Alors on abandonne ses passions, parce que le poids des mots des autres est trop fort. Et vous finissez par le croire.

    J’ai tellement honte d’être représentée par une telle personne. Et je suis tellement en colère.

  36. Oh tiens, un homme qui vient nous expliquer à nous pauvres femmes, qui en plus sommes grosses (l’horreur!) ce que l’on a le droit de penser ou pas ! Diantre, voilà quelque chose qui ne nous est ABSOLUMENT jamais arrivé !
    Et bien sûr, ça continue sur le couplet « moi aussi je souffre ouin ouin ouin »… oh wait, on appelle ça des Male Tears ! Mais non, ce n’est pas de la mauvaise foi, voyons, c’est nous qui en faisons preuve, pour sûr !
    Heureusement que tu es là, Falcao, qu’est-ce qu’on ferait sans toi ?
    De la part d’une grosse bisexuelle qui ricane doucement en lisant cette prose aussi inutile que pathétique !

  37. Ça m’étonne pas tant que ça franchement vu les autres volumes de la collection qui sont un ramassis de banalités (au mieux) ou de conneries (au pire). Y’a eu d’autres volumes relativement insultants avant.

    En même temps j’ai du mal à comprendre la cible de ces bouquins mais s’ils continuent d’en faire c’est que ça doit se vendre ? Horreur !

  38. P’tain mais elle va pas bien l’auteure, mes Twix je me les gardes !

    (Oui, il faut bien en rire un peu par ce que vu le niveau du livre… c’est ça ou pleurer. )

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