Secret Square, Public Offense

On sait tous comment fonctionne une entreprise commerciale, il y a toujours la même équation (quelque chose à vendre) + (quelqu’un pour le vendre) + (une tactique marketing)  = bénéfice. Je suis donc toujours surprise de voir la grande famille des blogueuses et des influentes associées tomber dans le panneau du Secret Square,cette boîte à Strip Tease parisienne, si bien vendue par sa RP qu’on pourrait la confondre avec le deuxième cercle des Enfers d’un Dante en porte jarretelle en cuir, où une Cléopâtre complètement bourrée vous accueillerait en déguisement d’infirmière avant de se frotter la chatte contre votre costume rayé laine super 100. Vous n’êtes plus cet homme mû par son envie et sa capacité à payer pour qu’une jolie femme secoue nonchalamment sa poitrine sur votre nez, vous êtes un esthète du genre, vous aimez les jolies choses, et c’est tout naturellement que vous accourez au Secret Square, « temple » du bon goût et de la non-vulgarité, si l’on en croit les descriptifs du site. Non, le Secret Square n’est pas vulgaire, il est obscène, dans sa manière de se servir de l’imaginaire d’une sexualité libérée, d’un endroit où tout peut arriver, alors qu’il s’agit tout simplement d’un bar à bouchon glorifié. Il est au summum de la vulgarité lorsqu’il fonde toute son approche commerciale sur « le respect des femmes », la luxure chic, la valorisation de la femme, alors que l’unique but recherché est la vente d’alcool,de repas « aphrodisiaques » et de lap-dances.

Ce qui frappe quand on visite le site de cet honorable établissement, c’est la différence entre les mots et les images. Le discours est accueillant, on tisse les métaphores du cul, on se donne du porno-chic sans le dire, on chante l’hymne de la femme, on valorise, on encourage les physiques différents, on est néo burlesque, on est aphrodisiaques, on vient seul, en couple, entre amis, en tout cas entre gens de bonne compagnie, versés dans l’art discret de la stimulation pénienne à travers string. Les mots parlent peut-être aux femmes, à celles qui hésitent encore, à celles qui veulent se renseigner, on prépare le terrain, on crie à la décence, on se protège. Et puis il y a les vidéos, le démonstrations des danseuses, les images d’ambiance. Et là, tout change. Les filles qu’on vendait comme sensuelles se frottent le pubis en gros plan, la lingerie est cliché, les déguisements risibles, les regards dignes d’un film pornographique, elle est à quatre pattes, elle cambre le dos et bouge ses fesses tout en jetant un regard par dessus son épaule, on l’imagine sans effort en train de sucer des bites à la chaîne, et c’est exactement le but de ce média, provoquer le désir, et jouer sur l’ambiguïté vieille comme le monde, jusqu’où cette fille est-elle prête à aller ? Officiellement, elles ne vont pas plus loin, jamais, le service de sécurité veillant à la fois sur la sécurité de filles (les clients confondent parfois les métiers de service, entre call girl et effeuilleuse branchée), mais également sur la morale de la maison, au moindre dérapage, l’établissement tombe sous le proxénétisme hôtelier. Officieusement, tous les clubs de strip de Paris sont sous la surveillance paisible des forces de Police, et sont parfois sanctionnés.

Dans un club de strip, aussi chic, aussi « velours-tentures-maisons-closes » soit-il, on retrouve toujours le même fonctionnement : une armée de danseuses se relaie sur des podiums le temps d’une chanson. Non, ce n’est pas par amour de la danse, de la fête, ou parce qu’elles sont soudainement tombées amoureuses de vous, elles effectuent simplement leur tour de promotion. Le club espère que c’est en admirant les demoiselles se déhancher sur des tubes cheaps que vous aurez envie d’acheter les fameux tickets de danse, 15 euros pour qu’elles viennent se frotter, mais pas trop, 30 euros pour qu’elles le fassent nues et dans une salle privée. Les filles travaillent aussi en salle, quadrillant le club, souriant aux messieurs, plaisantant avec les dames, flirtant avec tous, afin que vous achetiez une danse avec elle. Les danseuses sont en effet généralement rémunérées directement fonction du nombre de tickets vendus et dépensés pour leurs faveurs. Dans certains clubs, elles paient même un droit d’entrée à l’établissement pour venir exercer, et sont donc complètement dépendantes de leur facilité à vendre leur cul, pardon, leur secouage de cul. Elles doivent s’assurer de garder de bonnes relations avec la personne chargée de vendre les tickets de danse : les clubs préfèrent en général garder une comptabilité propre en dévouant cette tâche à une sorte d’ouvreuse sexy, chargée de démarcher les tablées et de proposer les services des danseuses, tout cela dans la finesse et le bon goût, bien sur. Sa fonction d’agent double, à la foi comptable, chef de partie, bodyguard de danses privées et commerciale pour le club, et de RP pour les danseuses, fait d’elle un des personnages central de la salle de strip. On retrouve donc le schéma classique ouvriers, contre-maître, direction, avec la pression supplémentaire d’un salaire basé en trop grande partie sur les commissions directes.  Mais après tout, on a tous travaillé dans des boulots merdiques, et entre frire des burgers ou danser autour d’une barre, après tout pourquoi pas, la pudeur ne se situe pas pour moi dans l’étalage de viande, mais dans la façon de se laisser cuire.

Revenons donc à nos influentes blogueuses, effeuilleuses du dimanche, persuadées que l’invitation gracieuse à venir shaker leur boule sur un podium, habillée de lumière comme une fille du Lido sans en avoir la taille requise, va leur permettre d’accéder à une nouvelle dimension de leur féminité, le dépassement de leurs complexes, et plus généralement, l’avènement d’une révolution de leur utérus, ou je ne sais quoi d’autre d’extraordinaire. Il faut dire que c’est tellement bien vendu, on aurait envie d’y croire, Le Bal des Débutantes, comme pour les jeunes filles nobles, on ferait son entrée en luxure et en féminité au Secret Square comme on faisait son entrée dans le monde jadis. Coachées par les danseuses, saoulées de shots d’alcools au préalable par la RP, elles ont donc l’immense privilège d’accéder à la barre métallique senteur anus pendant environ 5 minutes, sous les regards émerveillés de leurs époux, amants, fans et followers. C’est le couronnement d’une vie de princesse paillette, et rien ne pourra salir ces souvenirs enchanteurs, pas même ce triste constat : vous venez d’imiter gratuitement au nom de votre cul des danseuses professionnelles salariées, et pour le prix d’un repas offert, vous avez été le temps d’une soirée l’excuse pour faire vendre des cocktails hors de prix. Quelle belle aventure humaine, que de devenir panneau publicitaire ambulant et mouvant, je crois que c’est ce qu’on dit dans ces cas là, quand on est trop consterné pour dire autre chose. Quelle belle réussite de la part des RP de Secret Square qui ont su exploiter les nanas 2.0, leurs failles narcissiques ou leurs égos surdimensionnés.

Je vais être claire, je n’ai rien contre les strip teaseuses, les danseuses, les burlesques, les neo-burlesques, les naturistes en boîte de nuit, et autres consoeurs sans habits. Je n’ai rien non plus contre l’industrie du divertissement pour adultes. Ce qui me donne envie de brûler mes nippies, ce sont les techniques de commercialisation mises en place pour s’assurer l’amortissement de sa Licence IV, et la crédulité des femmes qui se laissent manipuler par cette idée normative de l’érotisme et de la sexualité en pack, l’érection la plus tendance de Paris est au Secret Square, quelle tristesse. Et l’adjectif burlesque, qu’on colle maintenant à toutes les sauces, j’attends le PQ burlesque imprimé léopard-sequins prochainement, qui ne veut plus rien dire, le burlesque goût Aspartam, sans aucune autre revendication que celle d’être la plus belle, le burlesque associé à Cointreau, le burlesque niqué des adolescentes tatouées aux cerises, le burlesque associé sur la même page à l’enterrement de vie de garçon, institution red-neck glorifiée, comme le Secret Square finalement, copie glorifiée  malhonnête des Hustlers et des Hooters, juste un peu de paillettes et de dorure, pour une poignée de dollars de plus. Hustler, justement, l’autre visage du strip à Paris, juste des filles qui tournent sur une barre et des mecs qui paient, sans community management, sans blabla, sans mensonges aussi. Je préfère.

41 réflexions sur « Secret Square, Public Offense »

  1. Chère Daria Marx,

    Je n’aurais qu’une chose à dire :

    Vous n’êtes rien qu’une jalouse super frustrée de ne pas recevoir d’invitations au Secret Square. Avouez-le, vous aussi vous aimeriez drôlement bien être sollicitée par cet établissement de bon goût, qui n’est pas un bar à putes néo-burlesque-mon-cul, pas du tout. Et nous savons tous que vous rêvez secrètement de vous mettre à quatre pattes pour faire tournoyer un petit pompom à sequins so glam planté dans l’anus, sous le regard ravi de votre mari et de vos enfants.

    La jalousie est un vilain défaut.

    Sur ce, je vous laisse à vos médisances, je retourne m’entraîner à danser avec une plume dans le cul pour mon prochain show time au Secret Square.

    Cordialement.

  2. J’ai un point de vue à te soumettre : « Et si Secret Square et Daria Marx c’était en fait même combat ? » Je m’explique : Secret Square est conscient qu’il a trouvé le bon filon en « exploitant les failles narcissiques et les égos surdimensionnés des nanas 2.0 », est bien sur conscient que son message de promo c’est du vent et qu’en réalité, ce lieu gruge des connes, qu’après tout il méprise, pour faire du fric. Vous partagez la lucidité et le mépris.

    Je pense que ça te plaîrait de te foutre de la gueule des ces idiotes vaniteuses à la puissance à laquelle ce bar le fait. Là où le bas blesse, c’est que toi tu vois de l’hypocrisie quand on pourrait y voir de la moquerie et du mépris. Et si ce foutage de gueule permet en plus de se faire du fric, on pourrait penser « pourquoi s’en priver et ne pas lier l’utile à l’agréable ? ».

    Ce qui est dérangeant se trouve peut-être là au final, parce que moi aussi ça me dérange. Je ne cautionne pas les arnaques, tout aussi con soit la victime, je vois vraiment le fait de pigeonner comme un ennemi des civilisations.

  3. Une bloggeuse qui dénonce l’égo et le narcissisme des strip teaseuses, on aura tout vu ! (si je puis me permettre…)
    Plus sérieusement, l’article manque un peu de sources et d’objectivité à mon goût…

  4. @Edison Pas du tout compris ton com :/

    @Sopi je ne dénonce en rien les strip teaseuses. Et quand à l’objectivité, c’est l’avantage de ne pas être journaliste 🙂

  5. Non mais tu as mis en avant leur « failles narcissiques ou leurs égos surdimensionnés », même s’il n’y avait pas d’animosité particulière.
    Sinon, même sans être journaliste, ton article devrait donner envie, éventuellement, de creuser le sujet pour tes lecteurs(trices), d’où ma remarque sur le manque de source. Pour moi, le minimum aurait été le site internet auquel tu fais référence par exemple.
    Ceci dit, c’est mon opinion 🙂

  6. @Sopi je parlais des blogueuses qui ont dansé au Bal des Débutantes. Pas des pro.
    Pour le site, c’est le site officiel du Secret Square, pas de difficulté à la trouver, mais aucune envie de le mettre en lien ici.

  7. Je comprends l’article, mais je ne peux pas m’empêcher de trouver le niveau de colère un peu excessif. Dans la mesure où les bloggueuses qui viennent se dandiner n’ont qu’à pas le faire, enfin, qu’elles sont un minimum conscience du truc.

    Enfin le concept de strip tease me dépasse aussi, payer pour bander sous sa ceinture et rentrer chez soi après une soirée de frustration tarifée pour aller se branler tristement, le portefeuille vide, je peine à comprendre.
    Payer pour baiser au moins ça a du sens, dans l’idée.

  8. @LeReilly je te conseille les récits post effeuillages, que tu googliseras avec entrain. Epic LOL. Ceci dit, c’est vraiment le coup du déguisement d’une bête boîte à cul en temple de la femme qui me dérange vraiment.

  9. Et une grosse fille en colère qui fait passer sa tristesse intérieure pour de l’honnêteté intellectuelle. C’est moche aussi. Mais que veux tu on vend tous quelque chose. Meme toi.

  10. Marrant, cette façon de vouloir « sensualiser » le vulgaire. On commence avec les Suicide Girls, qui passe du nu artistique à des gros plans sur des vagins, et on termine avec les « gorges profondes sensuelles ». Et oui, « Camille Crimson’s Art of blowjob » ou comment faire passer une vidéo porno pour une oeuvre d’art. Car comme elle le dit sur son site, « blowjobs are more than a sex act. They’re truly an art ».

    http://www.theartofblowjob.com/

  11. OMG le premier commentaire comme il est prévisible et caricatural.
    Moi si j’étais une fille ça l’aurait amusé de danser contre une barre. Le lieu est bien emballé et c’est leur business. J’aime lire les billets en colère tu as raison de démasquer le faux burlesque et le discours pseudo raffinné après pourquoi tant de haine ? A la limite je m’en fout j’ai pris du plaisir à lire même si j’ai du mal à oublier complètement qu’il y a des gens qui travaillent derrière et que c’est pas forcement les plus grands salauds du monde.
    Commentaire bordélique mais bon on s’en fout ce n’est qu’un commentaire

  12. Je savais bien qu’il y avait un truc qui me dérangeait dans cette histoire de bal des débutantes.
    Enfin, ça et bien d’autres choses mais là n’est pas mon propos.

    Mais même si je me tâte encore quant à mon opinion sur le sujet, ça fait toujours plaisir quand quelqu’un a les couilles d’offrir un avis divergent – qu’on soit d’accord avec ou pas.

    Merci, donc.

  13. Extrait du premier commentaire « faire tournoyer un petit pompom à sequins so glam planté dans l’anus, sous le regard ravi de votre mari et de vos enfants »
    J’aurai jamais cru que des gens prendraient ca pour du premier degré :/
    A moins que  »caricatural et cliché » soient les nouveaux synonymes d »ironie », j’ai tendance à m’y perdre avec tout ces différents degrés.

  14. Très bon article, une fois n’est pas coutume. Si le fond est bon, la forme est encore meilleure (et la métaphore de l’étalage de viande / cuisson… m’a secoué de lol, si je puis dire.).

    Contrairement à quelques autres auteurs de commentaires ci-dessus, je ne ressent pas de colère ni de haine dans ce texte, mais bel et bien un réel agacement autour de l’hypocrisie qui peut se dégager des méthodes de vente de Secret Square sous couvert du chic et du bon genre.

    Maintenant, si il y a de l’offre, c’est qu’il y a de la demande. Ce déguisement bourgeois en fait partie, et attire une clientèle qui n’irait jamais au Hustler (pour reprendre la comparaison) mais qui tire profit de l’aspect décomplexé du Secret Square pour en faire des soirées « hype ». C’est principalement sur cela que mise l’établissement pour être rentable et c’est objectivement une très bonne stratégie.

    Enfin, tout ce qui est « bal des débutantes » related me fout un profond malaise pour tout un tas de raisons, mais je ne pense pas que toutes les participantes y vont pour glorifier leur égo : cela peut être un fantasme assumé, un défi personnel, ou tout simplement pour foutre les boules à un ex qu’on saura présent dans la sale ce soir là (j’extrapole mais tu m’suis, hein.). Ce qui rend la chose difficile à juger sans être dans le cerveau de la dite débutante.

  15. Bonjour (oui, le web, ça n’empêche pas les bonnes manieres),

    Je suis toujours surpris de voir que de personnes capables de « bien » écrire, soient capables de pondre de telles « diarhées »…

    Oui, le Secret Square, c’est du StripTease/lapdance/burlesque, mais avec cette touche plus sensuelle, plus comédie que chez les autres.

    Je peux venir y diner avec une amie (et juste une amie), y apprécier une vrai bonne cuisine (la qualité des mets et de la carte est vraiment là), tout en étant dans une atmosphère sensuelle pas vulgaire.

    Personne ne te pousse à la consommation (ni d’alcool, ni de Danses), et de toute façon, tu sais quand un couple est venu faire monter la température, avant de rentrer chez eux, avec un air (fameux) de Max Boublil en musique de Fond…

    C’est quand même marrant de voir une critique, d’une personne qui n’a jamais été au Secret Square, et tout ça pour taper surtout sur les « bloggueuses Influentes ».

  16. Bel exercice de mauvaise foi. Quand on est persuadé d’une chose et quand on a trouvé son angle à l’avance, tout concorde dans son sens. Bien écrit mais caricature de la bloggeuse qui veut se payer quelqu’un. Dommage, un peu plus de recul sur ce que tu as écrit aurait été plus subtil qu’un texte à charge.

    Mais techniquement tu parles de quel bal des débutantes? parce qu’au dernier celle qui a gagné bosse maintenant la bas. Mais ayant compris ta démarche, je suppose que t’as besoin de le savoir.

  17. La CM de Secret Square est juste tout sauf professionnelle. Cf ses twitts quotidiens, ses live tweets de rdv « pros » avec Leslie en sont le plus bel exemple.

  18. @chat qui pêche: à la décharge de megaconnard, si tu connais pas le blog d’Eve, comme elle est très forte et que y a des gens très bêtes sur l’internet, et que tu lis vite, et que t’es amoureux de daria, et que t’es bourré, et que t’as pas encore pris ton café, tu peux penser qu’elle est degré 1.
    Je propose que chacun ponctue ses commentaires d’une indication de degré. (3)
    (exemple)

  19. Moi ce qui m’amuse avant tout dans cet article, c’est avant tout de justement écrire sur un lieu ou visiblement vous n’avez jamais mis les pieds. Si vous aviez pris la peine de vous faire faire une danse ou meme de vous etre interressée de plus près au sujet, vous sauriez qu’il n’existe tout simplement pas de ticket à 15e comme vous le mentionnez . Donc commencez par vous rendre sur place et donnez des informations qui ressemble un peu à la vérité, avant de sortir votre venin de jeune fille frustrée, qui visiblement à des compte à regler avec cet endroit.
    Votre fiancé vous a peut etre quitté pour une strip teaseuse ???
    Ne perdez pas espoir, un bon régime et il reviendra

  20. Alain, t’as la classe internationale, tu sais ça ?

  21. Charles, je suis déjà allée au Secret Square, sans être invitée par la grossière attachée de presse qui m’a déjà traitée gratuitement de moche sur sa timeline Twitter (on se connait ? Non, alors qu’elle soit pro et qu’elle évite de tweeter autant d’inepties surtout quand on veut se la jouer pro).

    Et je peux te dire que je partage l’avis de Dariamarx. Peut-être parce qu’à la base je ne suis pas fan de ce genre d’endroit, cela joue certainement.

    Et puis honnêtement, Charles, toi comme moi savons que la notion d’influence est toute relative, et que les vraies influentes sont des sphères telles qu’elles n’iraient pas frotter leur cul à des barres qui puent le cul. Elles n’ont juste pas besoin de ça.

    Alors le cliché « bouh Daria, t’es pas influente, tu tires dans les pattes de tes consoeurs plus en vue que toi » ou autre, ça me fait doucement rire. Daria, elle au moins, sait écrire, s’assume. Et surtout, n’a pas la prétention de vendre son cul pour qu’on caresse son égo.

  22. Dit Babillages qui, c’est bien connu, vend son égo pour qu’on caresse son cul …

  23. « Je n’ai qu’une chose à dire : amen. Je me prosterne. Tu as tout à fait résumé ma pensée. » Si xoxob donne son imprimatur en se mettant à genoux, ça permet de se faire une idée du contenu de l’article.

    Plus sérieusement… Chère DariaMarx, toi qui aime à t’étendre avec classe et distinction sur twitter, je ne comprend pas ce que tu dénonces concernant le Secret Square. Entre l’envie de te toper la RP des lieux histoire de te faire plaisir et d’aller à contre-courant des blogueuses invitées, ton article sans queue ni tête part en sucette pour aller finir dans un salmigondis d’aigritudes.

    Tu sembles (je crois, hein, pas évident de comprendre quelqu’un en colère qui part dans tous les sens) vouloir dénoncer le Bal des Débutantes comme un coup marketing qui prendrait les blogueuses pour des connes. Hum. Je doute qu’on leur ai donné du GHB pour aller sur la scène. Elles y sont allées de leur propre gré, par envie, défi personnel ou juste pour voir « comment ça se passe ».

    Bref, moi, j’aime. Je trouve le positionnement du Secret Square bien pensé, habillement dosé, non caricatural. Et la Rp des lieux est bien plus sincère dans sa démarche que certains requins de la nuit que j’ai pu approcher par le passé.

    PS : je te conseille à minima leur resto, il est excellent. Et le plaisir des yeux est un subtil condiment épicé.

  24. J’avais envie de répondre à chacun, et puis finalement, j’en ai rien à foutre. Je n’ai pas à justifier ou à documenter ma colère ou ma façon de voir le monde. Je dis ce que j’ai envie de dire. Si vous en concluez que je suis aigrie, jalouse, mesquine, finalement, qu’est ce que ca change ? Pas grand chose.

  25. Chère Daria,

    Je souhaite m’exprimer en ces lieux pour vous faire part de mon sentiment quant à ce billet dans lequel certaines choses me gênent et cela à titre personnel.
    Je fais partie de celles que vous désignez comme « jeune fille noble faisant son entrée dans la luxure… ». J’ai effectivement participé à ce concours et cela de mon plein grès. Je n’apprécie guerre vos allusions au recourt à l’alcool et ne tolère pas d’être traitée de femme « saoulée ». Pour ma part, je ne consomme pas une goutte d’alcool et vous conseille de ne pas faire de généralité car, en ce qui me concerne, vos propos sont diffamatoires.
    Vous parlez de « belle aventure humaine » , nul ne doute que votre propos respirent l’ironie. J’ai envie de vous répondre que j’ai vécu un moment plein de malice, de fun et découverte. Il me semble évident, que seule une femme qui manque d’humanité, peut coucher sur papier de telles horreurs concernant le métier de strip-teaseuse. Je ne vous cache pas ce cette profession m’était jusqu’alors inconnue et j’avais, je le confesse, quelques préjugés quant aux danseuses. Préjugés, que je me suis bien gardée de partager et encore moins publiquement, car contrairement à vous, j’ai la curiosité et l’envie de comprendre, avant de critiquer. J’ai ainsi partagé les loges avec ces jeunes femmes, qui ont su trouver les mots justes pour me faire oublier le « stress » du moment. Ces filles, méritent le respect comme tout a chacun.
    Je vous invite, chère Daria, à me rencontrer et je me ferai une joie de vous montrer les bases du pôle dance. Je vous propose un « vie ma vie ». Vous rencontrerez les actrices majeures de l’établissement et découvrirez l’envers du décor. Puis vous vous effeuillerez.. Une fois cette expérience passée, vous aurez de quoi rédiger un article digne de ce nom.

  26. @Sonia j’ai du mal m’exprimer, car je ne porte aucun jugement sur le métier d’effeuilleuse. Vraiment aucun.

    Quant à votre expérience, je ne la connais pas, j’ai bêtement fait une recherche Google sur les blogs, et j’ai lu. Il est évident que je généralise à partir des témoignages que j’ai pu trouver.

    Quand au pole dance, j’ai la chance d’être amie depuis quelques années avec des danseuses incroyables, si elles n’ont pas su me convertir, je doute que vous y arriviez. Je lui préfère le burlesque sans barre et sans métal, puisqu’on parle ici de strip.

  27. Je ne peux rester silencieuse à la lecture de telles inepties, étant cliente du Secret Square et sachant le gtravail qui est effectué niveau RP. Autant je pourrais acquiescer sur une galvaudisation un peu regrettable du burlesque, je trouve toutefois assez surprenant que Daria, qui se distingue par son parlé cru et semble passer tant de temps devant pornos et autre sex-tape, se fasse la défenderesse de la subtilité érotique.
    Parce qu’on en est loin, quand même, quand on a la curiosité de lire ta time line.

    Venir donc ainsi critiquer un endroit où tu n’as, me semble t il, jamais mis les pieds, en te perdant en cours de route, ne sachant plus ce que tu détestes le plus entre le concept du Bal des débutantes ou le Secret Square lui même, voire même hésitant avec des propos limite injurieux envers une RP qui fait son job (et le fait bien, soit dit en passant), relève plus d’une gerbe qui se veut atteindre trop de monde à la fois.

    Du coup, tu ne te rends même plus compte que tu es à côté de la plaque en assimilant le lieu à un endroit vulgaire où une soit disant mère maquerelle ferait picoler des blogueuses bécasses pour les voir se déhancher.

    Il ne faut tout de même pas oublier que tout aussi blogueuses et parfois dites influentes qu’elles sont, elles n’en ont pas moins un cerveau. Et un libre arbitre, aussi. Et il faudrait cesser de croire que tout ce que fais une blogueuse est nécessairement lié à une visibilité sur son blog.

    Bref, faudrait voir un peu plus loin que le bout de son nez, quoi (exercice difficile, je reconnais, quand on a un peu du caca dans les yeux)

    Bref, c’est un peu niais. Et inutilement diffamatoire et insultant.

    Quant à Babillages, qui vient jouer les Francis Lalanne du bon goût et des attachées de presse: excuse moi cocotte, mais pose ton biberon deux secondes et apprends l’humilité.

  28. @ anonymous j’ai lu le billet la première fois sur iphone donc je n’ai pas vu que c’était EVE donc c’était bien du second degré et je l’ai d’autant plus apprécié que j’avais un doute.

    A tous ceux qui parlent d’influence

    les gens dits influents sont surtout influençables

  29. « Si xoxob donne son imprimatur en se mettant à genoux, ça permet de se faire une idée du contenu de l’article. »
    Waou, putain, paye ton argument. Damien, je ne t’ai jamais parlé (ou alors j’ai une mémoire de poisson rouge), tout comme je n’ai jamais parlé à l’attachée de presse pas professionnelle (et j’en ai entendu de belle sur elle de la part de journalistes, c’est drôle. Oh, zut, je bitche… Merde, en même temps, pour une fois que c’est pas elle qui le fait gratuitement hein). Alors c’est un peu facile.

    Ensuite, Fanny, non moi je ne vends pas mon ego pour qu’on caresse mon cul. Mais bon, on va faire une gentille et mignonne courbette pour saluer ton sens du LOL, de la répartie, tout ça tout ça (la prochaine fois que tu me croises IRL, tu dis bonjour au lieu de me regarder pendant de longues minutes alors que je discute tranquillement avec mon meilleur ami @GuillaumeNatas hein ?). Avoir du courage, c’est bien beau derrière un PC, un MAC ou que sais-je.

    Je trouve ça juste con que parce que Daria expose son point de vue avec un texte très bien écrit et argumenté, les sbires de la RP qui arrose à tout va ces mêmes blogueurs viennent commenter en disant « nan mais attends, c’est pas ça du tout, tu comprends rieeeeeeen ».

    Daria s’est simplement documentée sur Internet et a parlé du ressenti qu’elle pouvait avoir en lisant ces billets. Y’a un moment, faut redescendre, respirer et arrêter de chercher des noises aux gens pour que dalle. Et moi, j’ai également le droit d’avoir un avis (tout comme vous, soit dit en passant).

    La boucle est bouclée, allez faire mu-muse ailleurs.

  30. « @Epikurienne: Les pauvres connes qui confondent ce compte avec le compte pro de mon entreprise…virées de ma TL »

    Ah et il faudra dire à la RP du Secret Square que si son compte est privé, qu’elle ne mette pas dans sa biographie « Secret Square Paris’ PR ». Parce qu’il peut y avoir confusion et ses propos dits « persos » peuvent être pris à titre professionnels.

    m’enfin, je retourne à mon biberon…

  31. …Mais alors 100% d’accord avec votre article. Je n’ai rien contre l’établissement en tant que tel, mais alors vouloir nous faire passer ça pour un truc raffiné, chic ou que sais-je, c’est d’un grotesque. C’est vraiment la transgression du beauf’. Je trouve ça d’un triste.
    Ca exprime aussi une certaine misère intellectuelle me semble-t-il…

  32. Bonjour Daria, en Googlisant Secret Square, on tombe sur votre Article…la curiosite m a pousse a le lire en entier…et curiosite suplementaire, j en ai profite de lire vos articles precedents…il est clair que ce dernier, est l’un des plus long de votre carriere de Bloggeuse Post Ado, et celui qui attire aussi le plus de commentaires, j’imagine facilement que votre peak d’audiance doit depasser le nombre de vos amis dans irl ! Il faut dire qu’avec tant de mechancete, cela ne doit pas etre facile de s’en faire….et le fait d’ajouter votre photo sur votre profil, n’arrange pas les choses! Tout s’explique un jour. Bon, on comprend surtout une chose dans votre article, c’est que vous n’etes jamais aller au Secret Square, c’est la seule chose credible qui ren essort, et c’est bien triste pour une merdeuse qui voulait grandir. Sachez, que si vous n’aimez pas les shows d’effeuillages, vous pourrez toujours apprecier la carte du restaurant, qui est succulentes. En tout cas bravo aux gens de ce Club, qui ont su se faire connaitre sur la toile, sans faire de mal a personne, et pour le plus grand bonheur des clients addicted! A bon entendeur Miss Diarhee

  33. Richi, file me remplir cette vilaine fiche IMDB au lieu de perdre ton temps sur mon skyblog. BIZOO BIZOO.

  34. Hé bien, beaucoup d’employés du Secret Square sont tombés sur ton article… En même temps c’est le deuxième lien sur Google fr quand on tape « Secret square », il fallait bien répliquer à cette mauvaise publicité !

  35. Le fait que le billet soit si bien référencé doit tous nous faire réfléchir à
     » Qu’est ce que l’influence? »

    LOL

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