Celle qui reste quand ca se disperse

Pour répondre vaguement à l’armée de la fatosphére belliqueuse :

– Je suis ici chez moi et je dis ce que je veux. Bisous.

– Je n’écris pas pour créer du trafic ou je ne sais quelle invention. Je ne touche pas d’argent par ce blog, il n’y a aucune publicité, je ne participe à aucune opération marketing ou d’affiliation. Bien sur, j’aime être lue, c’est le principe de ce média. Mais ca s’arrête là.

– Si je décris ces trois comportements, c’est parce que je les connais de l’intérieur. J’ai nié pendant des années mes troubles du comportement alimentaire. J’ai mangé et vomi, j’ai mangé et dormi, sans jamais vouloir comprendre ce que cela cachait. Si j’ai grossi, c’est en grande partie à cause de ces troubles. Je n’ai JAMAIS pensé, dit ou écrit, qu’il était honteux de manger, de bouffer. Le rapport à la nourriture est complexe, bien plus que ce que l’on peut imaginer. Dire « je mange parce que je bouffe » est à mon sens la première étape vers une acceptation de ce qui cause cette relation conflictuelle à ce qui rentre et à ce qui sort de nos corps.

– A celles qui hurlent que je crache sur les malades, celles et ceux qui grossissent à cause de la thyroïde ou d’un traitement lourd, vous vous fourrez le doigt dans l’oeil jusqu’au nombril. Permettez moi d’abord de vous faire humblement remarquer que si ces maladies existent, elles n’expliquent pas l’obésité à elles seules. Ca serait tellement simple. Ca serait comme penser que les régimes peuvent faire maigrir. De plus, faites un simple sondage autour de vous, sur 10 personnes OBESES (je n’ai pas dit ronde ou grosse, remarquez), combien sont touchées, combien prennent ces traitements ? Restons honnêtes.

– Je ne suis pas médecin. Je ne suis pas thérapeute. Je ne suis pas psychiatre. Je dis ce que je ressens, ce que j’observe. Me reprocher de ne pas étayer mes coups de gueule par des études, de faire des erreurs de terminologie, ou de me poser en grand manitou du gros est un non sens absolu. Vous êtes ici sur un blog. Si je me prends pour Napoléon demain, j’ose espérer que vous n’irez pas envahir la Russie.

– Je m’amuse du nombre de commentaires négatifs lus ici et là, mais qui ne me sont jamais adressés. Je suis sur Facebook, Twitter, tous les commentaires laissés ici sont publiés, le débat est ouvert, et possible. Je suis intervenue sur plusieurs fils de discussions, clairement identifiée comme l’auteur du billet, et vous continuez à discuter comme si j’étais absente. Portez vos couilles, posez vos ovaires sur la table, et parlez moi. Je lis ici et là que je suis une obèse malheureuse aigrie dépressive mal baisée, en quête de gloire, assoiffée d’argent, etc. Viens me le dire, bordel, qu’on rigole.

– Je m’amuse également du nombre de personnes ravies de faire tourner mes articles, ou rapide à me féliciter quand je prends la défense du petit peuple gras ici, sur le Plus de l’Obs ou ailleurs, mais si promptes à me cracher à la gueule quand mon opinion déplaît. Je suis à la fois celle qui s’en prend plein la gueule par le normalement pondéré bien pensant Dr Dukan et compagnie, et celle qui crache à la gueule des gros. Décidez vous, ou foutez moi la paix.

Bien à vous, cordialement, etc.

19 réflexions sur « Celle qui reste quand ca se disperse »

  1. A l’ heure où on sacralise la « volonté » comme ultime solution à tout, forcément, on voit se développer le versant opposé « c’est le coup du sort ».

    C’ est hyper pénible en fait.

    Parce que autant la nana qui a fait son régime en mode warrior obsessionelle des calories peut me gonfler à hurler partout « quand on veut on peut, MOI je l’ ai fais, et si avant j’ étais grosse, c’ est parce que j’ étais qu’ une grosse larve qui se laissait aller », autant celle qui t’ explique qu’ elle a un contrôle total sur ce qu’ elle bouffe, sur son activité physique, sur ce qu’ elle boit, sur ses connaissances nutritionelles, enfin sur TOUT quoi, et pourtant elle est et reste grosse, la faute à sa nature, à pas d’ chance, au coup du sort, à ses hormones ou aux régimes qu’ elle a fait avant, me gonfle grave aussi.

    Et l’ une comme l’ autre font du mal à l’ avancement du débat sur le sujet.

    La vérité c’ est qu’ effectivement, le rapport à la nutrition c’ est quelquechose de compliqué. Mais voila, c’ est hyper tabou. Parce qu’ on a l’ air con quand même, avec nos problèmes d’ obésité pendant que 3/5 du reste du monde crève la dalle. On a l’ air bien con de devoir admettre qu’ on a pas le contrôle sur quelquechose de de si essentiel.

    Et je crois aussi qu’ on a souvent le tort de dissocier « troubles/problèmes psychologiques » et « troubles alimentaires ». Pourtant là que je l’ écris c’ est évident. Mais combien sommes nous, moi la première, à l’ avoir pensé et à l’ avoir dit « Quand j’ aurais réglé mes problèmes ça ira mieux ». Combien sommes nous à avoir constaté un amaigrissement à la suite d’ une délivrance psychologique? « J’ ai réglé un problème, et pouf, j’ ai perdu 5 kilos d’ un coup! »

    Du coup desfois, on en arrive à croire qu’ on porte un poid psychologique. Mais je crois que c’ est quand même une belle abérration. Le fait est qu’ après avoir « réglé un problème », t’ as certainement mieux géré ton alimentation et les pulsions que t’ as toujours pas vraiment identifié/assumé qui vont avec. Enfin… Ouais J’ en sais rien en fait. CA,j’ avoue ça reste un truc un peu mystique pour moi.

    Fin ouais bref. T’ as bien fait d’ écrire ce billet je trouve. Histoire de rappeler qu’ empathie et tolérance, ça ne veut pas dire complaisance.

  2. Bonjour,
    oui, c’est un blog, en aucun cas tu ne semble avoir de prétetion scientifique.
    et oui, la size ferait bien, quelquefois, de se remettre en question.

    d’ailleurs, j’ai exprimé ceci:

    je pense qu’elle tape juste.
    et que l’auto dérision, ça fait du bien.

    et en toute honneteté, pour les « profils » qu’elle décrit, y’a au moins une membre **** qui me vient en tête.

    voilà, bonne continuation

    y’a rien d’haineux dans son article. remplacez grosse par blonde, ça fonctionne aussi.

  3. J’ai fait tourner ton article parce qu’il était extrêmement intéressant, même dans son approche abrupte. Et je me suis même faite engueulée pour cela. La plupart des lecteurs n’ont manifestement pas pris la peine de lire jusqu’au bout avant de gueuler. Et vu les réactions épidermiques que j’ai moi-même reçue autour de ton papier, je dirais que tu as tapé dans le mille!

  4. Salut Daria,

    Même si je me considère comme trop « inintelligente » pour tout suivre, tout comprendre et intervenir sur tes billets (et en particulier l’avant dernier), je suis étonnée du nombre de coup de poèle que tu as reçu pour ce dernier et de n’en lire qu’un seul pour le présent !

    D’accord, pas d’accord……là n’est pas le sujet……..c’est selon sa propre expérience, sa popre vie, ses propres amis…….

    La liberté d’expression existe, tu n’as tué personne et n’a encouragé personne au suicide (du moins je l’espère…………).

    Par contre, j’espère sincèrement que cela aura ouvert les yeux de certaines personnes sur leur propre manière d’être et à d’autres sur le manière de penser…

    Voilà la propre analyse d’une fille toute simple, qui n’a pas fait beaucoup d’étude (et encore moins philosophique), mais qui pense avec son coeur et surtout qui apprend au quotidien comment appliquer la « tolérance ».

    Bonne suite à toi et continue de nous régaler avec tes billets plein de « toi ».

  5. Bah moi, voilà clairement ce que je pense…

    Je te connais depuis de nombreuses années, et j’ai assisté à une partie de ta trajectoire. Je pense (mais c’est perso) que le qualificatif qui te convient le mieux est « éruptive »…. Sur un mot, sur une phrase, sur une suggestion, tu peux partir au quart de tour aussi bien dans un rire franc et massif que dans une colère gigantesque…

    Mais surtout, la première chose qui me vient en tête en pensant à toi, c’est l’intelligence… Je le dis sans faux semblant, tu fais partie des gens les plus fins que j’ai croisé durant toutes mes années de « size »… Dès le départ, j’ai senti chez toi le fait que tu savais, même si tu ne pouvais pas mettre de mot sur ce qu’était l’obésité ET le fait d’être grosse avec précision, tu savais… Tu avais tout compris, car tu étais sans concession… Pas plus avec toi qu’avec les autres…

    Pour toi, toute vérité est bonne à dire, même si elle n’est pas agréable à entendre, du coup… Bah c’est sûr, cela ne fait pas que crééer d’excellentes relations avec les autres… lol

    La violence de ton intelligence a pour conséquence la violence de tes réactions… C’est ainsi, c’est un lot… on ne peut pas demander aux gens d’être petits pour travailler dans des endroits bas de plafond et ensuite leur repprocher leur metre 40 !

    On prend les gens comme ils le sont… Tu es une sauvage qui refuse de se faire prendre au piège de quoi que ce soit, pas plus de la médecine que de l’affectif, ou du fric… Cela fait de toi une personne à part, pas facile à fréquenter car méfiante, mais encore une fois cette attitude te mène à toujours tout remettre en question et c’est ce qui fait de toi la personne remarquablement intelligente que tu es…

    Et puis, il y a quelques mois, j’ai découvert autre chose chez toi, c’est un vrai talent d’écriture, un vrai style… C’est un don… L’articulation de tes phrases, les mots collés les uns aux autres de façon surprenante, etc. Tout cela fait que chacun de tes textes est comme un coup au coeur… Il dérange, il amuse, il fait rire ou pleurer, mais il ne laisse pas indifférent.

    Alors voilà, moi le texte sur les grosses, il m’a fait marrer car il est franchement vrai… Certes, encore une fois, il est partial, incomplet, mais VRAI !

    Cela a fait rire toutes celles qui en sont conscientes et qui ont un peu de recul sur leur situation, fait du mal à celles qui sont encore sur le bas de la route à se demander pourquoi elles sont grosses, et rendues hystériques celles qui se font du fric sur le dos des secondes, mais une chose est certaine, il est vrai.

    Alors continues à nous enchanter avec tes textes, à nous déranger, à nous faire bondir, à nous faire rire, et même à nous mettre parfois franchement mal à l’aise car notre société a du mal à faire avec les gens qui mettent leurs tripes sur la table… Mais que moi, je t’admire pour cela.

    Cath 😉

  6. Bonjour,

    Je n’ai lu qu’un ou deux commentaires qui t’étaient adressés, et franchement je m’en fiche un peu, je préfère me faire mon opinion par moi même.
    Je n’ai pas lu l’intégralité de ton blog, je l’ai découvert depuis peu, mais pour l’instant j’aprécie ta vision des choses, je te trouve réaliste et je pense clairement que c’est ce qui peut déranger.

    Ce que tu décris je l’ai vécu, je me suis remplie, j’ai comblé ce vide ce trou sans fond, j’ai parfois tenté de le vider ensuite…je me suis refusé à tomber dans les régimes car j’ai toujours penser que c’était le meilleur moyen de reprendre du poids… mais je me suis aussi dit que ce n’était pas juste, que je mangeais pas tant que ca….
    Pour autant, mon poids continuait à augmenter, malgré les rééquilibrages alimentaire, malgré la pratique depuis mon enfance du sport….
    Et puis, ça a été mieux.
    Je me suis posée, calmée j’ai appris à m’aimer et à etre aimer, j’ai eu de enfants… mes troubles du comportement alimentaire ce sont atténués fortement, voir parfois on disparu pendant quelques mois…. mais tout ça trop tard.
    Ma nutrioniste m’a une fois dis « oui aujourd’hui votre métabolisme est bas » (en gros vous avez besoin de peu d’énergie pour que vos organes fonctionnent) du coup « oui en mangeant autant que votre voisin svelte vous ne perdez pas pour autant de poids », mais d’un autre coté « je n’ai jamais vu personne grossir en regardant du pain cuire dans le four »! car malgré tout ça, la faim était là et les quantités d’ aliments, même sains et cuisinés maison de façon équilibré, sans écarts, venaient entretenir mon obésité qui s’est vue affabulée après mes deux grossesses de l’adjectif morbide.

    Tout ça pour dire je partage ton avis, il faut être réaliste il faut prendre conscience des origines du mal pour aller mieux et ne pas se voiler la face, c’est dure, culpabilisant mais indispensable, car après la culpabilité c’est l’apaisement on sait pourquoi, oui la vérité est dure, mais elle permet d’aller de l’avant.

    C’est uniquement après ce travail sur moi, après avoir été sure (enfin peut on l’etre vraiment?) que mon rapport à la nourriture, à mon corps s’était apaisé, que j’ai choisi, sur les conseils de ma nutritionniste, de me faire opéré d’une sleeve (réduction de l’etomac). Je pense que ce type de chirurgie n’est pas la solution pour tous les obèse, il faut déja être pret à assumer l’opération et ses conséquences et surtout s’être réconcilié avec soit même.

    Voila c’est la seconde fois que je m’étend ainsi dans les commentaires d’un blog, à croire que j’ai besoin de témoigner de mon parcours….

    Je ne suis pas sure que je partagerais toujours tes propos, mais qu’importe, je pense qu’a minima ils me feront réfléchir et c’est pourquoi je vais continuer à suivre ton blog.

    Je n’ai donc plus qu’une chose à te dire, continu.

    Au plaisir de te lire

    Sandrine

  7. C’est évident c’est ton blog et tu écris ce que tu veux. C’est tout. De plus la liberté d’expression existe .

    Maintenant, j’en suis certaine tu te doutes bien que ce n’est pas seulement toi qui à le droit à cette liberté d’expression!

    Perso j’ai lu ton article et je le trouve sans intérêt, pour moi c’est juste de la provok , un coup de geule, rien d’autre.
    En fait, si je suis ta logique et je te catégorise, pour moi tu serais la catégorie de grosse qui a besoin de provoquer pour exister…oui tu serais une autre version de la grosse trop bonne qui fait sa belle sur internet ..toi tu fais ta provok pour te sentir exister et limite pour te sentir plus intelligente que les autres grosses.

    Voilà c’est mon opinion , ma liberté d’expression comme toi tu as la tienne !

  8. Je n’aurai qu’un seul commentaire : bravo Daria et que l’intelligence et l’honnêteté intellectuelle triomphe !

  9. Daria, c’était un bon billet comme toujours, tu est certes « éruptive », mais tout en restant fine et très intelligente, et tout cela porté par une bonne plume.
    Continue, c’est tout ce que j’ai à dire! 😉

  10. coucou Daria, j’assume, et veut bien discuter avec toi, ( je suis petite pois, et j’aime ton blog en général)

    peut-être as-tu bien raison pour l’article précédent, mais tu as été dure, et ne laisses aux gens faire le chemin que tu as parcouru… Tu sais je connais plein de grosses qui s’en foutent et ne parle jamais de leur surpoids.

    C’est comme si moi j’écrivais : Les grosses sont connes. Il y a celle qui croit que grosse est un sujet qui vaut à lui seul un blog…

    fact : oui c’est dur, oui ça peut être un sujet, mais un moment on a envie de dire : passe à autre chose bordel! Tu es grosse, tu assumes? alors parle d’autre chose, la vie est belle!

    bien-sûr que c’est blessant.

    Ce n’est pas ce que je pense, mais ce qu’on pourrait te dire… Je te dis, chacun son chemin, sa façon d’accepter sa différence. Ce n’est pas parce que tu es grosse, que tu as la légitimité pour juger les grosses dans leur ensemble. sauf que oui, ici tu fais ce que tu veux , ce n’est qu’un blog. Mais je trouve que les gens ont le droit de dire ce qu’ils en pensent… surtout que ce que tu dis est violent.

  11. Il y en a qui usent et abusent de la brosse à reluire ici…

  12. Salut Daria!
    Un message d’encouragement. Je sais que tu n’as pas besoin de cela pour continuer à avancer mais ça ne doit pas te faire de mal et ça me fait beaucoup de bien.
    Je viens, moi aussi, user de ma brosse à reluire car tu fais partie de ces rares personnes qui distribuent gratuitement leur esprit décalé et intelligent sur les réseaux sociaux.

    Anti Facebook et de moins en moins Twitter, je découvre à l’instant que certains (trolls?) te veulent du mal. Si tu pouvais venir nous abreuver sur Google+ ce serait fort apprécié 😉

    Je vois dans les « Latest posts » que j’ai quelques nouveaux articles à lire sur ton blog. Tu devrais voir le sourire sur mon visage!

    Pour faire court, à tous ceux qui critiquent : il y a un truc super simple a faire si ce que vous lisez ici ne vous plait pas, c’est d’aller voir ailleurs. Il y a des milliards de pages sur internet, Google est votre ami, pas moi.

    Daria : lâche pas l’affaire, on t’adore.

  13. Je plussoie le Monolecte. Et franchement je ne vois pas pourquoi parler de « brosse à reluire » quand les éloges sont mérités. Et Daria les mérite amplement.

  14. Je parle de brosse à reluire car je trouve que certains y vont vraiment fort ! Autant j’ai trouvé certains articles très justes et vraiment bien écrits, autant celui dont il est question est franchement loin d’être au niveau des compliments qu’il suscite… à mon humble avis !

  15. Bha moi je suis grosse et je te lis régulièrement et ton dernier post ne m’avait pas choquée outre mesure. Il faut bien se l’avouer quand on est gros c’est qu’il y a souvent un souci derrière. Se le dire c’est juste être honnête avec soi. Et puis on peut tout à fait être grosse, savoir pourquoi on l’est sans être aigrie, mal baisée, etc… au contraire. perso j’accepte d’être grosse, je bouffe trop. Pourquoi? Là c’est un autre sujet bien plus complexe malheureusement !!!

  16. honnetement ça fait vraiment du bien de lire ce blog!!
    bravo

  17. Pas de compte à rendre, de langue de bois, de bien-pensance facile, tu écris ce que tu as envie d’écrire sans te soucier du qu’en-dira-t-on.
    beaucoup de blogueurs se contentent de pisser dans le sens du vent, toi : non.

    C’est ce qui fait qu’on y revient.
    (D’ailleurs en parlant d’y revenir, je vois que j’ai deux ou trois billets de retard… il va falloir que je m’y plonge à tête reposée).

    Je sais bien que ce n’est pas utile de le dire mais…
    Continue comme ça !

  18. Ma mère m’a toujours dis, il n’y a que la vérité qui blesse.
    Le grosses sont grosses
    Les noirs sont noirs
    Mais je préfère être grosse que de ne pas avoir d’humour !

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