Du cul

Ce que j’aime vraiment c’est quand tu bloques ma tête contre la tienne et que tu colles ta bouche à mon oreille, ta respiration, le bruit de l’air, les mots que tu me dis, t’as pas besoin de me toucher, presque pas. Ce que je préfère aussi ce sont tes doigts, qui cherchent et qui se perdent à l’intérieur de moi, mes cuisses qui s’écartent sous la pression de tes mains, l’envie de n’être qu’à toi, d’être possédée, de t’avoir tout entier en moi. Ce que j’adore c’est ta queue, cachée sous ton fut à l’arrêt de bus, quand je me colle contre toi je la sens durcir contre ma cuisse, ca m’excite de te sentir, de t’imaginer bander pour moi, là, en public, on s’en fout des gens, il n’y a que toi et moi, ma langue qui cherche la tienne et tes doigts qui glissent le long de mes épaules.

Y’a ton corps aussi, quand tu viens sur moi, ta peau qui glisse contre la mienne quand c’est mouillé, quand ca glisse, quand tu soupires et que je gémis, ta bouche perdue entre mes seins, tes dents et puis tes lèvres, la couleur de tes yeux quand tu me regardes jouir, les battements de ton cœur quand ma tête descend le long de tes cuisses, ta main dans mes cheveux, quand tu m’agrippes, quand tu me caresses, quand tu te mords les lèvres et que j’ai envie de t’embrasser, de t’avaler, de te dévorer, ta peau appelle la mienne, c’est aussi simple que ça, tes bras collés à ma taille, ton bassin contre mes fesses, cambrée contre toi, je ferme les yeux et je suis bien, je pourrai me laisser faire des heures durant, ton déhanché et le son de ta voix, ta bouche et puis tes doigts.

Quand je te vois arriver je pense plus qu’à ça, être contre toi et me laisser aller, te dire avec mon corps ce que j’arrive pas encore à épeler, traduire en envie et en désir les sentiments plus compliqués qui n’arrivent pas à sortir, le long de ton dos laisser aller mes mains, dessiner du bout des doigts ce que j’espère, ce que j’attends, j’écris des phrases entières le long de ta colonne vertébrale, comme si tu pouvais mieux les comprendre, les absorber et les deviner, te les donner sans te le dire, juste en traçant les lettres sur ta peau, je sais que tu comprends, même si tu ne sais pas, je sais que tu m’attends, que tu es juste là.