Jizz in my pants

Il y a ceux qui veulent venir dans tes mains, sur tes seins, entre tes fesses ou dans ta chatte, ceux qui aiment gouter, ceux qui veulent t’embrasser juste après, ceux qui voudraient que ca n’arrive jamais, ceux qui viennent trop vite et ceux qui n’y arrivent pas, ceux qui ont besoin d’aide, ceux qui veulent se regarder, ceux qui choisissent tes pieds, ceux qui mentent pour te surprendre, ceux qui veulent viser, les mecs sont comme passionnés par ce qui sort de leur intimité, comme si ils voulaient garder le contrôle jusqu’au bout, s’assurer que leur sperme ira au bout de sa destinée.

La façon qu’ils ont d’éjaculer en dit parfois long sur leur personnalité, sur ce qu’ils aiment vraiment, sur ce qu’ils ont peur d’avouer. Les narcissiques aiment être regardés, ils reprennent la chose en main, juste à la fin, se caressent et laissent monter, ils sont surs d’eux, ils savent qu’ils vont y arriver, ils se laissent regarder, ils ont besoin d’une spectatrice dévouée, ils aiment recevoir flatteries et encouragements, ils rentrent le ventre et serrent les poings, et quand ils viennent enfin, c’est le bouquet final, c’est l’accomplissement, ils gémissent et hurlent, mais restent ordonnés, déposent leur offrande en un petit trait rangé, à droite du nombril, sperme sur papier glacé.

Les timides, les complexés, les petits et les névrosés ne font que peu de cas de leur pénis, ils ne le montrent que furtivement, entre deux positions, presque par erreur, presque en s’excusant. Ils jouissent discrétement, leur visage se contracte, à l’intérieur, cachés dans la chair, ils se retirent et filent à la salle de bain, ou pire, aux toilettes, retirer leur capote, laver et stériliser, ils reviennent en courant vers le lit, se couchent sur le ventre et viennent enfin vous caresser, rassurés d’avoir réussi leur prestation, contents d’avoir preservé leur pudeur, pas d’éjaculation ostentatoire, pas de cris démesurés, juste le sentiment du travail bien fait, de l’épreuve passée.