Enquête sur l’accueil des victimes de violences sexuelles

Un billet pour vous prévenir que mon association Les Dé-Chaînées lance aujourd’hui un site dédié à notre enquête sur l’accueil des victimes de violences sexuelles par les forces de l’ordre.

Nous savons que chaque victime de violences sexuelles le gère d’une manière différente. Certain-es porteront plainte, d’autre pas. Il ne s’agit pas ici de créer une injonction dans un sens ou dans un autre. Nous pensons que nous devons (malheureusement) travailler avec les pouvoirs en place pour améliorer le parcours  des victimes qui souhaitent porter plainte. Il nous est insupportable de constater qu’un pays comme la France n’a pas encore adopté les bonnes pratiques suffisantes dans ce domaines, et que des milliers de victimes préfèrent ne pas porter plainte de peur des pratiques  des forces de l’ordre.

Nous souhaitons donc recueillir les expériences des victimes de violences sexuelles qui ont passé la porte d’un commissariat. Il vous suffit d’être majeur-e pour pouvoir y répondre.

Vous trouverez plus de renseignement sur notre démarche sur le site dédié.

ENQUETE ACCUEIL VIOL

Une réflexion sur « Enquête sur l’accueil des victimes de violences sexuelles »

  1. Les « forces de l’ordre » ? Un « pays comme la France » ? Vous vivez au pays de Oui-oui ou quoi ?

    La France n’est pas du tout, comme votre texte le suggère, un pays progressiste. Que ce soit pour les droits des femmes ou les droits humains en général, c’est au contraire un pays inquiétant qui est plutôt en train de basculer vers le pire. Mais peut-être qu’on n’habite pas la même France.

    Nommer la police « les forces de l’ordre » est loin d’être neutre. Ce terme indique clairement que vous n’avez jamais vécu de situation où c’était la police qui apportait le désordre, la violence et le chaos. Ou alors que vous avez un problème pour relier votre expérience avec vos propos.

    Du coup non, ça ne me dit rien de partager des expériences déjà assez pénibles comme ça avec qui que ce soit que j’entends parler en termes polis et valorisants de certains de mes oppresseurs.

    Ceci dit c’est bien d’essayer, hein.

    Je vous propose de chercher du côté de l’intersectionalité par exemple. Il y a des féministes qui pensent qu’en améliorant la condition des femmes privilégiées, toutes en bénéficieront. Je n’y crois pas, par contre je pense qu’en améliorant la condition des femmes suropprimées, toutes en bénéficieront, et qu’en plus ce sont celles-là qui ne peuvent pas se permettre d’attendre.

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