Paris Twitte

Paris twitte, il bande et il se touche aussi, il se parle et il envoie, ca crie et puis ca murmure, dans les coins les plus sombres on s’explique, pourquoi t’as dit ça, je te promets je suis pas comme ça, la timidité aussi, si tu me followes pas, j’ai du mal à venir vers toi, je cherche ton étiquette pour m’assurer qu’on a quelque chose en commun, quelque chose sur quoi partir au moins, lancer la discussion et puis après on voit, l’IRL c’est terrible, ca next plus vite que sur chatroulette, les prétextes les plus foireux sont les meilleurs, je vais chercher un verre, j’ai aperçu mon ami, je te plante là et je reviendrai pas, désolée meuf, mais vraiment je peux pas, j’ai essayé mais tu m’intéresses pas.

Les stars font des apparitions, ca se moque et puis ca se jalouse, les influents et leur clique, les admirateurs et les haters, ca pourrait se clasher mais soyons raisonnables, c’est tellement plus simple de se niquer planqué derrière son écran, ce soir pas de sang, ca vanne mou, ca bande mou, ca jouit pas, ca se poke à peine et ca se réconcilie déja, stratégie de l’évitement maximum pour les plus lâches, je fais semblant de ne pas te reconnaître et tu me le rends bien, demain on reprendra nos joutes débiles, je dirai de tes articles qu’ils puent le sponsors, tu diras que je suis aigri, finalement nos personnages sont indémélables, les contrastes ca sert, ca vend, le noir sur le blanc, tu sers mon ego quand je pisse sur le tien, qui de nous deux est le plus pute, c’est à démontrer.

Au milieu de vous tous, ceux qui comptent, ceux que je connais déja, celles que j’avais envie de voir, ce mec qui me tient la main et à qui j’ai envie de rouler des pelles, seulement tu me connais, je suis pas comme ça, alors je cherche ailleurs et je provoque les puceaux, ceux qui se disent vulgaires alors qu’ils sentent encore le savon et le propre, le business du gros mot au kilomètre, ca me fait rire, ca m’amuse, mais finalement ca me débecte un peu aussi, comme si t’avais rien d’autre à dire, thérorisation du néant, bite chatte couille pipi, tu me résumes à ça, mais mec t’as vraiment rien compris, être vulgaire et grotesque c’est plus qu’une pause de branleur, c’est un choix symbolique, cherche un peu dans ta tête et reviens dans quatre heures, évidemment je ne suis pas comme ça, évidemment c’est déliberé et choisi, seulement pour assumer faut se connaître, savoir ce qu’il y a à l’intérieur.

J’ai peur de rien en soirée, t’es avec moi, jamais loin, jte cherche des yeux, je me rassure de te savoir dans un coin, t’es mon pilier, je compte sur toi, tu me donnes sans le savoir la force d’être moi, si je me plante, si je me fais jeter, t’es là et tu comprends, dans tes yeux y’a les miens et puis ma tête aussi, la foule n’y change rien, je te retrouve toujours, t’es mon aimant face nord, t’es mon référent, mon exemple, t’es tellement jolie, tu sais t’es belle, j’ai envie de te protéger et de te prendre sous mon aile, mais j’suis pas comme ça tu sais, alors j’me fais dicrète, j’parle fort, je dis n’importe quoi, mais j’oublie pas, j’ai l’oeil qui trâine à côté de toi.

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