Le Duplo

Après notre première, et dernière roulade dans le stupre et la luxure, il me dit  :

“Tu vois, moi je suis un Lego, toi tu es un Duplo, on peut pas bien s’emboîter”

Jolie métaphore de trous et de bitonios à rentrer dedans.

Bien sur j’aurai du fuir.

Un mec qui fait porter la responsabilité de son échec sexuel à un jeu de construction pour enfant de moins de 12 ans, c’est presque pathologique. Mais sur le coup, j’ai rien pu dire. J’étais tellement affreusement déçue qu’un mec si brillant, si marrant, si joli, soit si incapable de me faire jouir, et un peu tristounette aussi de la taille de sa bite, il faut le dire, que j’ai pris cette affirmation comme une insulte. Moi je suis un Duplo ? Moi je suis un Duplo ?

D’abord mec, pour faire jouir une nana, il faut lui donner envie. La renverser mollement sur son pieu en faisant une blague grasse du genre “attention ma chérie tu vas voir le 7e ciel”, même en imitant Lino Ventura, c’est un mauvais départ. J’ai passé les 13 minutes de notre coït endiablé à me demander ce que je foutais là, et surtout comment je pouvais me laisser faire par un manchot de la teub.

Je ne vais pas parler des préliminaires, et pour cause, il n’y en a pas eu. Enfin je pense pas que se déshabiller (juste le bas pour toi, c’est plus class) compte comme des préliminaires. J’ai essayé de t’intéresser à des trucs simples, mes seins par exemple, mais tu étais concentré, avec un petit air de Jack Nicholson dans Shining. Aucune interruption possible.

Après avoir essayé de m’enlever mon soutif pendant 12 secondes, tu m’as donné l’ordre de l’enlever toute seule, pendant que tu t’occupais, tout seul, de ton pantalon et de ton caleçon. Tu as gardé ton t-shirt moche, et je me suis dit que tu devais être complexé du poil ou du muscle, ou du gras, et j’ai presque trouvé ca mignon.

Je me suis approchée de toi pour, ahem, comment dire, m’assurer que tu étais techniquement apte à l’acte sexuel et éventuellement t’apporter une aide, voire même te faire profiter de mes techniques de folie, et là, tu m’as demandé si j’avais des capotes.

Évidement j’ai des capotes. Mais était il vraiment nécessaire d’en mettre une alors que je n’avais encore qu’entraperçu ton membre glorieux et dardé ? Fallait il déjà, alors que nos muqueuses étaient encore à 1m l’une de l’autre ériger cette barrière de latex ?

Oui, parce que nos muqueuses allaient se rencontrer plus vite que prévu.

Je retire une capote de dessous mon matelas (toujours prête !), je la balance avec nonchalance sur le pieu,pensant te rassurer sur la présence des dits préservatifs, et donc pouvoir détendre l’atmosphère, mais non,  tu te jettes dessus comme un chacal, tu la mets toute seule et en 2 sec chrono (petite bite), tu te projettes vigoureusement entre mes cuisses, et tu cherches avec entrain l’entrée des artistes. Ah non. Tu cherchais bien ma chatte. Ah non, le cul. Ah non. Ah oui. Ah non. Ca glisse ? Oui, c’est normal. Allo t’es puceau ?

L’acharnement que tu as ensuite mis à bouger au dessus de moi, épileptique mouvement de tes hanches, m’a fait penser que nous étions bien en train de baiser. J’ai donc essayé de me concentrer sur mon vagin, mais malgré mes efforts, impossible de localiser ta queue. J’exagère un peu, je l’ai sentie buter, encore et encore, dans mon aine, sur mon pubis, contre ma cuisse, à tel point que j’ai voulu t’aider, mais trop tard, ma cuisse lubrique avait eu raison de ta virilité. En gros, tu avais joui comme un gros porc, beuglant comme un veau, alors que j’avais à peine eu le temps de réaliser qu’il y avait eu pénétration. J’ai même pas eu le temps de penser à simuler tellement la situation était grotesque.

Pourtant ca avait bien commencé entre nous, c’était l’été, dans une soirée chiante, j’étais bourrée, tu étais marrant et pas trop laid, un peu artiste, un peu bizarre, comme j’aime, on avait bu des 8.6 au bord de la Seine avant de venir se finir chez moi, tu m’avais embrassé dans les escaliers, et ton air vicieux me laissait penser que ca allait être bien dégueulasse et bien fun.

Comme tout les mecs, tu as mal supporté mes remarques sur notre moment de bonheur charnel. Tu m’as piqué ma dernière clope, tu t’es levé, toujours avec ton t-shirt moche et ta bite encore dans la capote pendouillant mollement entre tes jambes toutes maigres, et tu m’as expliqué ta théorie de l’emboitement.

Le seul truc mec, c’est que je suis un putain de Mecano. Demande à ton frère. Ahah.

(Sunday, December 27, 2009)

Les hommes n’en veulent qu’a mon #cul

Faut que j’avoue.

J’ai plein d’amants. Enfin. Je parle beaucoup de cul avec des #mecs.

Ne se passe pas une seule journée sans que je me fasse sexter, sextwitter, cybersexer.

Je suis une #femmefacile. On aurait tort de se priver.

Mais entre celui qui me montre sa queue depuis 2 mois alors qu’on habite à 500m, celui qui m’envoie des textos enflammés alors que j’essaie de conclure avec un vrai mâle, celui qui me réveille en pleine nuit la voix haletante et le souffle court pour me dire que vraiment je suis très très excitante, je suis un peu over-cyber-sexuée.

Et le véritable problème, c’est que je ne peux m’en prendre qu’à moi même.

Quelques régles simples pour toi, jeune femme :

1- N’utilise jamais … dans tes conversations virtuelles avec un #boy. Il s’en servira de toutes facons pour y voir un sous entendu sexuel. Et il te répondra avec …………. . Et la machine infernale sera lancée. Les trois petits points sont le début de la fin de ta cyber-virginité.

2 – Ne dis jamais que tu as une cam. JAMAIS. Parce que sur un malentendu, tu vas l’allumer. Et un quart d’heure plus tard, sans que tu le remarques, tu parleras à un gland, et tu auras les nichons à l’air. Alors qu’au départ tu conversais agréablement du dernier album de Joe Dassin.

3 – Ne fais pas genre d’être une trainée. Les hommes n’ont aucun sens de l’humour. Et même si tu es une trainée, ne t’en vante pas. Les hommes n’ont aucune idée du schéma mental de la trainée. Alors qu’ils trouvent super génial que tu assumes ta sexualité, dès que tu commences à dire que tu en as assez de lui dire que oui, certes, tu es une grosse cochonne pour l’aider à se palucher, il décidera que tu es une mythomane frigide et te plantera pour un film de boules Est allemand.

4 – Ne pense jamais que l’homme à une vision vraie de toi. Tu as beau lui expliquer en détail ton physique, avec les centimètres, les diamètres, les kilogrammes, les bonnets, lui envoyer des photos (oui, même celle du dossier photos_trop_cheums), il pensera toujours que tu es une déesse qui ne pète jamais, du moins tant que vous resterez dans le monde virtuel des bisounours partouzeurs.

5 – N’accorde aucun mérite à l’homme qui te contactera “juste pour te souhaiter une bonne journée” ou “juste parce qu’il pense à toi”. Il viendra t’emmerder pour voir ta chatte dans quelques heures/minutes. Inutile de te dire que, quand même, il n’est pas qu’un obsédé planqué derrière son ordinateur. Il l’est.

6 – Souviens toi que l’homme est fourbe, et qu’il peut te screener. Et que l’idée de se retrouver en train de jouer avec une carotte sur porntube ne plait à personne. Si jamais tu sautais le conseil n°2, ne fais jamais rien à la cam qui soit affreusement affreux. Ainsi je déconseille formellement le déguisement en mère Noel, le roleplay débile, les légumes, les fruits ou les animaux. Pense à ta grand mère qui vient juste de se connecter au Net. Oui, les vieux matent Porntube.

7 – Ne raconte pas ta vie de pauvre fille désespérée qui cherche un mec à ton pervers 2.0, surtout un soir de rentrée de soirée avec 12 kirs royaux dans le nez. Fort de ta faiblesse, il saura te perturber assez pour que tu te mettes à penser qu’il est celui que tu attendais, lui et son micro-pénis qu’il filme en contre plongée à la cam pour lui donner du volume. Tu te sentiras obligée de répondre au moindre désir lubrique, envoi de strings portés par coliposte (je conseille la cancaillotte), tu commenceras à parler de ce #mec à tes copines qui te prendront pour une tarée.

8 – Ne crois jamais qu’en cas de rencontre (ne t’inquiète pas trop, il est trop occupé à trouver d’autres partenaires de secouage de poireau pour trop te solliciter à ce sujet, et il a trop peur de révéler sa nature réelle de gros nul au pieu), tout se passera comme dans tes fantasmes les plus fous, qu’il te sautera dessus avec respect (Ahah), que son dard sera exceptionnellement doux et dur à la fois et qu’il te chantera la ballade de Johnny-Jane pendant l’orgasme. Non non. Et même si il te l’a promis sur msn, ce sera vilain et bizarre, tu te sentiras obligée de te déguiser en prostipute et il se sentira obligé de fourrer sa grosse langue de blaireau de 4e.

9 – Ne te mets pas à penser que sous prétexte que grossebitte93, cherchelamour99 et Tudac33 te cherchent des morpions dans la toison virtuelle toute la sainte journée, que tu es devenue une vraie bombasse. Tu es juste toi. Ils se branlent uniquement sur la vision fantasmée de la femme. Tu n’es qu’un support à fantasme. Un porte manteau à éjaculation faciale. Pas la peine de te la péter.

10 – Enjoy quand même. Mais les meilleurs plans culs sont souvent ceux qu’on ne devine pas à l’avance, ceux qui arrivent un peu trop vite, ceux où tu partais juste boire un café et tu rentres chez toi 3 jours plus tard avec une cystite.

The characters and events depicted in this
note are fictitious. Any similarity to
actual persons, living or dead,
is purely coincidental.
(Texte pour Brain Magazine)

Les hommes sont des petits lapins. Poussins. Coin-Coin.

Les hommes ne sont pas les meilleurs amis des femmes. Non non.

Les hommes sont des petits lapins.

Parfois il faut les attraper par les oreilles pour les foutre à la casserole.

Parfois il faut les dégager à grand coup de pompe dans le derche pour qu’ils arrêtent de te chier sur les pompes.

Parfois tu as envie de les prendre dans te bras tout mous et de leur faire des calins, mais parfois, t’as juste envie de faire partie de celles qui aiment avoir un animal de compagnie.

Quand tu te promènes dans les animaleries, tu as du mal à te retenir, tu aurais bien 4 petits lapins chez toi, mais tu résistes, parce que tu ne pourrais pas t’en occuper. Alors tu prends du plaisir à caresser le petit lapin de ta copine, en plus du tien.

Le problème des petits lapins, comme des animaux de compagnie en général, c’est quand tu veux partir en vacances, en week-end. Quand t’es une gentille propriétaire, tu les laisses à une copine, pour qu’elle s’en occupe. Quand t’en as rien à foutre, tu te barres en laissant une vieille assiette de croquettes et un bol d’eau croupi, en espérant qu’il se soit barré quand tu rentres.

Le monde un peu comme une SPA géante. Ils sont tous là à te regarder avec leurs grands yeux de petits lapins tristes.

Et puis quand tu as eu des petits lapins, parfois, t’as envie d’autre chose. D’un furet. D’une petite souris. Ou juste de rien. Alors ton petit lapin maigrit. Il commence à ronger la bouteille de JB. Il bouffe tes restes de pizza froide en grelottant sur le carrelage de la cuisine. Alors t’es partagée, entre l’envie de l’euthanasier, pour la souffrance tu comprends, ou alors de passer une dernière fois ta main entre ses deux petites oreilles velues, histoire de se quitter sur un bon souvenir.

Bien sur parfois, tu perds ton petit lapin. Tu tournes la tête, tu vas bosser, ou simplement tu respires, et dans l’instant qui suit, il disparait. Il laisse souvent des traces derrière lui, petites crottes moisies sous le lit, que tu frottes contre ta joue en chialant. D’abord tu comprends pas, tu veux pas comprendre, t’es sure qu’il reviendra, mais non ma grande, te raconte pas d’histoires, c’est fini, tu le sais parce qu’il te le dit, dans un café pourri, en public comme si il flippait, comme si en tête à tête tu allais le tuer, le frapper, l’assassiner. Mais il a simplement peur que tu chiales, de voir que vraiment t’es mal, alors il te paie un dernier demi, il se rachète une conscience en se disant qu’au moins, lui, il te largue de vive voix. Toi tu chiales pas, parce que t’es glacée, congelée, que ton cerveau ne fonctionne plus, tu cries pas, tu hurles pas, tu demandes même pas pourquoi, parce que tu sais que la réponse est “c’est pas toi, c’est moi”. Mais c’est pas toi, c’est lui, c’est sa nouvelle pute, celle qui écarte les cuisses mieux que toi et qui a la nouvelle PS3.

Tu rentres chez toi, c’est comme une maison témoin. La traces de son cul encore dans le canapé, les mégots dans le cendrier, témoin de ce qui a été, de ce qui est cassé et de ce qui maintenant n’existe pas. Tu pètes un peu les plombs, t’attaque la vodka, tu tapes dans ta coke de l’année dernière, celle que promis tu toucheras pas, tu réponds pas au téléphone, tu vas pas au taf, tu regardes le plafond et tu attends que ca s’arrête, que ton cerveau se réveille, que le cauchemard s’arrête, mais ca s’arrête pas, ca devient plus dur, maintenant tes potes sont au courant, ca sonne à l’interphone et on te demande de parler. De parler de quoi. T’as pas envie d’avouer que ta dernière requête Google c’est suicide, mode d’emploi, que tu pues le tabac froid, et le vomi un peu aussi. Que tu t’en veux, que t’es moche et inutile, que tu te sens crevée du dedans, que t’arrive pas à effacer son dernier SMS, son dernier mail, sa voix sur ton répondeur, avec ce message que t’écoute en boucle, celui ou il te dit qu’il t’embrasse, pourtant c’est rien, mais ca te sauve un peu la vie de penser que t’as pas rêvé tout ca, qu’il y a encore quelques heures t’étais importante pour quelqu’un, que t’étais pas juste cette pauvre fille un peu borderline, un peu cramée putain.

Un matin tu te réveilles, tu mets du rock qui hurle et du rap qui claque, tu mets des fringues de pétasse et ton maquillage de macrelle, t’envoies le même message type à tout ton répertoire masculin, le premier qui répond tu l’baises. Parce que 100 peines de cul sont plus faciles qu’une seule peine de la tête. Que ton corps ne te trahit pas, alors que ton cerveau tu sais plus comment l’arrêter, il tourne à vide, tourne en rond, pour le faire taire tu te fais jouir en désordre en te branlant contre des connards qui se branlent à l’intérieur de toi. T’oublie leur queue dès que tu sors de leur appart, tu reprends le métro et tu repenses à ton mec, et tu te vomis d’avoir fait ca, d’avoir encore une fois fait n’importe quoi. T’es saoulée de toi, t’as envie de te jeter contre un mur mais t’es plus forte que ca, tu ravales ta bile et tu changes de playlist, tu penses à des trucs un peu débiles, le soleil le matin en été, l’odeur de ta mère, tu chiales un peu, tu fumes beaucoup, t’efface ton répertoire de toquards, un jour il vient récupérer ses clés, tu lui balances à la gueule en le traitant de connard, tu revois tes potes qui sont inquiets, qui te prennent pour une tarée, qui écoutent tes histoires en pensant que t’es paumée, perdue, foutue, mais t’es juste sur la bonne voix, tu recommences à parler de toi. à déconner, à sortir, à glander, t’as presque tout oublié.

(Wednesday, December 16, 2009)

My mother never saw the irony (…).

Tout ca tout ca et puis le reste. Avec ? Et je vous mets ce qui dépasse ? y’a 600 grammes, je laisse ?

Mais ouais, laisse ma grosse, après tout, un peu plus un peu moins, de la bile ou de la bave, ce ne sont jamais que de vilaines sécrétions, bien plus hardcore que la mouille qui ne coule pas de ta chatte pour cause d’hypertrophie de la bite de ton mec.

Attention, c’est là que je prends ma voix de Diams et le flow de “De l’amour à la haine” de TTC :

T’as voulu jouer à la maligne, ok, je respecte, c’est mon jeu preferé, mais maintenant va falloir assumer, et venir avec ta petite tronche de taupe recevoir ta branlée. Tu veux jouer la victime, ok, c’est un registre que je connais moins, mais je connais bien plus ton programme, amour gloire et beauté, embauchez moi, je suis une fille dynamique et même pas névrosée.

La différence majeure c’est que moi j’assume, les conneries, la baise et les idées qui puent, j’aime le ridicule, j’aime ma chatte et mes seins, je les montre à qui j’veux, et en plus j’aime ca, je suis fière et je suis moi. Tsais quoi, j’assume même mes pires plans, mes galères et mes horreurs, les nuits où je me tape la tête contre les murs pour arrêter de penser.

J’ai pas de gros blog tendance sur mes cuisses dans un legging lamé, faut croire qu’il y a des gens beaucoup plus doués que moi pour ca, et tant mieux. Le seul truc qui me ronge c’est ton attitude de wannabe de la beauté, comme si tu voulais faire la course avec toi même, comme si il y avait quelque chose à prouver. Mais meuf, regarde toi, regarde toi bien et arrête de t’accepter. T’es risible, tu fais peur aux enfants et les vieux te font des croches pieds.

Si un jour je me retrouve avec le même mental que toi, par un soudain oubli de deroxat ou par un autre truchement chimique, mais meuf, j’attends pas, je prends le train vers le pays des moches et des pas belles, et comme toi, j’essaie d’en devenir la reine. Parce que ta stratégie à deux balles, t’inquiète, je l’ai bien capté. Avec tes cartes de visite pour ton blog à peine buzzé, tes fringues qui puent la mort d’avoir encore grossi, et ta tronche de CAP de vie ratée.

Ca y est t’as compris ? Ou je continue jusqu’à ce que ca fasse bien mal ? Je parle de ton mec tellement chlass qu’il ouvre pas sa gueule, coincé devant son écran comme une souris dans un labo. Mais tu lui as fait quoi meuf pour le niquer à ce point là ? Tu fourres ses Kellogs au xanax ou tu lui as fait peur en lui montrant ta chatte ?

Alors continue à parler, continue à jacter sur ma gueule, dans ta grande incapacité à répondre sur le fond, attaque la forme, dis moi que je suis moche et re-moche, grosse et dégoulinante, que j’ai le stupre au cul et l’herpès aux fesses, balance tes rumeurs les plus moches, fais parler les vieilles capotes, acharne toi sur mes seins, mon bide ou mes cheveux, décortique ma vie de long en large si ca te soulage quand tu chiales la nuit d’avoir mal partout et d’être une vieille enfant inapte à tout.

Ou alors ferme ta grande gueule virtuelle, j’attends ton mail.

(Monday, December 14, 2009)

It’s a fat sick sad world.

Bon bon bon.

Récemment, sur Tweeter, Facebook, et autres moyens de communication, je me suis pas mal lâchée sur une initiative malheureuse de certaines fat blogueuses : un Ezine appelé Women, dont le pitch est “un magazine pour toutes les femmes”.

Mais pourquoi tant de haine ? Oui pourquoi ?

D’abord parce que j’ai naturellement la dent dure. Je suis aussi gentille que je peux être mauvaise.

Ensuite, parce que, bêtement sans doute, je me suis sentie concernée.

Je suis grosse. Je suis née grosse. J’ai eu la chance de ne jamais vraiment en souffrir. Je me suis assez vite intéressée aux phénomènes discriminatoires, d’abord en militant chez Allegro Fortissimo, ensuite en faisant partie de l’équipe de lancement et d’animation de ce qui était un grand site de Size Acceptance français, le Pulpe Club.

Bien sur je n’ai pas eu que de bonnes idées. Nous avons raté quelques actions, nous aurions pu être plus organisé ou plus performants lors d’autres. Nous étions une équipe soudée, motivée, revendicatrice. Je ne compte pas les heures passées à organiser des soirées, à écrire des articles, à contacter des médias, mais surtout à réfléchir sur ce que nous voulions faire de nos idées, la manière de les mettre en mouvement, et le sens que nous donnions à nos actes militants. Et je pense sincèrement que les actions, les articles, les discussions, que nous avons eu avec les usagers de notre site, avec les acteurs du monde politique, de a santé, ont réellement eu une influence sur nos vies de gros, de grosses. Je retiens surtout les paroles des nanas comme moi, qui ont réalisé qu’elles avaient le droit de vivre, que j’ai vu s’épanouir et changer. Je retiens aussi l’installation de l’IRM à champ ouvert, les programmes d’accueil en  milieu hospitalier des grands obèses. J’ai l’air de me vanter, mais c’est vrai, je suis fière de tout cela. Je ne l’ai pas fait seule, nous étions une équipe, des impulsions différentes dirigées vers quelque chose de bien.

Je me suis éloignée, pour des raisons qui seraient bien trop compliquées à expliquer, de ce monde militant. D’abord en ne prenant plus part aux décisions, ensuite en devenant un simple usager de la structure dont j’étais présidente, puis en partant, simplement. Aujourd’hui, je suis toujours une femme grosse, avec les mêmes idées, les mêmes colères, les mêmes besoins. Mais je me contente de consommer ce qui m’est offert en France : Pulpe Club, Vive Les Rondes surtout. Et puis bien sur la très influente blogosphère des grosses à sequin, les blogs modes pour celluliteuses réunies. Des ces blogs est née il y a plusieurs mois un Ezine, les Modeuses Rondes, que je n’aime pas particulièrement, mais qui a le mérite d’être plutôt bien pensé, plutôt ludique, et plutôt informatif.

Et puis, il y a une semaine, cet autre projet : Women.

Je ne recommencerai pas ma critique. Disons simplement que je trouve que c’est une énorme catastrophe. En terme de réalisation, de photos, de message, de communication.

Mais pourquoi ca m’énerve ?

Parce que je suis une minorité. Et que je suis très sensibilisée à mon statut de minorité. Et que tout ce qui se fait concernant l’obèse, l’obésité, m’intéresse. Et que je suis féministe, et que par extension, ce qui a en cœur de cible la grosse femme m’intéresse doublement.

Et oui, j’ai déja écrit à Vogue, à Cosmopolitain, à Glamour, à Marie Claire. J’ai même déja été publiée, NA. Mon énervement ne se porte pas personnellement sur ces quelques nanas qui ont cru bon de pondre le journal du lycée version Fat.

Ce qui m’énerve, mais vraiment, c’est que nous nous devons aujourd’hui d’être attentives à la manière dont nous communiquons.

Quand je militais, j’ai toujours refusée la vision américaine de la Size Acceptance : plus gros, plus beau. J’ai toujours eu un regard critique sur la sexualisation du corps gros, et sur les dérives quasi sectaires de certains hommes amateurs de gras. J’ai toujours essayé de penser nos actions dans un cadre plus global, avec la volonté de les inscrire dans une prévention des risques de l’obésité et une sensibilisation à la nécessité de médicaliser les obèses.  C’est aussi pour ces raisons que j’ai quitté ce petit monde, le message n’étais pas à mon sens, assez clair.

Je ne peux pas m’empêcher de penser que se lancer dans la création d’un magazine célébrant la diversité des corps et des femmes (“Pour toutes les femmes”), c’est avoir une démarche militante, différente. Et, partant de cette acception, je ne supporte pas que l’on soumette au regard des gens du dehors, de ces gens qui pensent encore l’obésité comme une maladie de l’intelligence et de la volonté, un travail aussi peu abouti et aussi peu qualitatif.

Pourquoi, mon dieu, pourquoi, tendre si bien le bâton pour se faire battre ?

D’abord la forme.

Fallait il vraiment se presser de sortir cet Ezine ? La relecture orthographique et grammaticale ne pouvait elle pas être au moins une priorité ? L’argument selon lequel il aurait été sorti en deux semaines n’est pas recevable. Quel projet sort en deux semaines ? A quel usage ? Pourquoi cette deadline?

Fallait il vraiment utiliser cette photo de couverture ? Ces femmes, qui sont pourtant individuellement charmantes et parfois intelligentes, sont posées là, avec l’air de ne pas savoir pourquoi, le bras en l’air … Voilà. C’est nous les grosses.

Sur le fond ensuite.

La trame n’est pas mauvaise, elle respecte à la lettre le cheminement classique de nos féminins. De la mode, de la beauté, de la sexo. La mode est vieille, la beauté est passée, et la sexo vulgaire. La bonne surprise reste l’article sur les cheveux métissés, même si on voit sur le web en ce moment une floraison de blogs sur le sujet (Go Nappy, Be Happy), mais en tout cas, on cherche là au moins l’ouverture à toutes les femmes. D’ailleurs finalement, j’ai peut être mal compris. C’est peut être un magazine pour toutes les femmes grosses ?

Les pages cultures me mettent en rogne. Enfin, surtout la littérature. Promouvoir un livre de Cohen, cet espèce de charlatan télévisuel, qui passe sa vie à se faire du pognon sur le dos des obèses, sans avoir jamais rien proposé de curatif, ca me donne juste envie de gerber. Il y a tellement d’autres médecins qui ont écrit de manière beaucoup plus juste sur le traitement de l’obésité, sur les approches multi-thérapeutiques, sur les régimes, sur les chirurgies … Pourquoi choisir encore cet individu qui nous chie constamment à la gueule ?

Les pages cuisine, je ne sais pas. Je ne testerai pas les recettes. D’ailleurs je ne les ai pas lues. Enfin si, la première : prenez une tomate, piquez la sur une brochette. Mais sans doute peut on s’interroger sur la nécessité d’en faire autant. Encore une fois, je ne comprends pas le message.

En fait, Women me fait l’impression de dizaines de blogs compilés.

Et alors que j’ai plaisir à lire ces blogs, car chacun a sa personnalité, son ton, son sujet, Women les dénature. Noie les idées, l’énergie, dans un espèce de fouilli indigeste.

Je n’ai pas les cheveux métis, mais je lis des blogs consacrés à leur entretien. Parce que la démarche m’intéresse. Parce que l’idée que les cheveux noirs ne sont pas mauvais, comme le raconte le documentaire sorti récemment. Parce que s’accepter, dans son corps, dans ses cheveux, c’est finalement loin d’être futile.

Bon je disgresse à mort là.

Donc, grosses de tout pays, je vous en supplie, faites de jolies choses, des choses intelligentes ou pas, futiles ou importantes, mais pensez les. Allez au bout de vos idées, montrez ce que vous savez faire. Mais ne sacrifiez pas vos talents pour une deadline, pour la tentation d’un buzz dans une micro communauté, pour faire pareil que les copines d’en face, ou encore pour profiter de l’offre de sponsorisation d’une marque, pour lancer vos ateliers de customisation, de relooking ou de sexo-thérapie pour unijambistes. Ne nous vendez pas !

Pour les aficionados :

Skorch : le magasine féminin pour grosses de référence (pour moi)

Le Blog de Big Beauty : le blog qui buzz le plus, et qui est loin d’être laid

Neby : des vêtements, et surtout des modèles qui sont belles belles belles / Maintenant fermé.

Saks in the city : sans doute la plus class des fatshionistas FR.

(Friday, December 11, 2009)

Girl meets Guy. Ou pas.

Ca commence comme un premier rendez-vous.

4 heures de préparation physique et psychologique intense comprenant lavage, épilation, polissage, crêmage, ongles, séchage de cheveux, essais de tenues, make up, un épisode de Gossip Girl, 12 cigarettes, 1 litres de coca light, une crise existentielle parce que tous mes collants sont troués, 3 coups de fils à une amie, 2 sms de confirmation de rendez-vous, 15 tweets, une prière pour qu’il ne pleuve pas, un quart d’heure euphorique, un rangement de sac.

Bref, ca commençait pas mal, en sortant de chez moi je me fais siffler par mon clodo du coin, qui est LE test de ma sexytude. En prenant le métro, un mec me tient la porte pour que je puisse frauder sans m’arracher, bref, un sans faute.

Arrivée, pile à l’heure, au lieu dit, première angoisse. Je ne me souviens plus de son visage. Bon. Je me souviens d’autres détails de son anatomie. Pas sur que ca m’aide.

Deuxième ennui, j’ai rendez-vous dans l’endroit où doivent se donner rendez-vous toutes les personnes qui se rencontrent sur le web. Ca se voit à nos visages. Chaque individu qui sort de la bouche de métro est scruté, déshabillé des yeux, soupesé.

Justement, je crois que voilà mon date. Miam. Enfin je crois. Parce que de loin, ca pourrait être lui. Grand, brun, bon style, petite lunettes. Miam. S’enclenche la machine à fantasme et je nous vois déjà le lendemain matin au petit déjeuner en train de lire Libé amoureusement.

Sauf que quelqu’un vient de me taper sur l’épaule. Et que donc, le grand brun, qui s’avance pourtant dans ma direction, ne peut pas être mon date. Si je me retourne, j’abandonne mon bel inconnu avec qui j’ai déja décidé qu’on irait jamais chez Ikea. Quel deuil affreux.

Le mec qui vient de me taper sur l’épaule me dit vaguement quelque chose. On se fait la bise. Il me demande ce que je deviens. Ahhhhhh. Putain c’est ma fête. C’est Thomas, avec qui j’étais en classe au lycée. Tant pis tant mieux. Sauf qu’avec tout ca, mon inconnu du web commence à être en retard. Et à chaque fois que je suis en retard pour ce genre de truc, ca veut dire que je viens pas. Donc si il est comme moi, il m’a planté. Youhou.

Bon. Je crois qu’il ne va pas venir. D’ailleurs son téléphone est sur répondeur. Sans passer par la case départ. Il est peut-être dans le métro. Sauf que moi je capte dans le métro. Et puis il vient en voiture. Merde merde merde. Ou alors, parano ultime, il m’a vu, il est reparti. Ou il m’a vu en train de claquer la bise à cet abruti de Thomas et comme c’est un garçon super sensible, il est en train de pleurer tout seul quelque part. Ou alors son chien est mort et il est parti disperser ses cendres en Mongolie. Ou il a perdu son téléphone et il cherche par tout les moyens comment me contacter et il est super malheureux. Ou, plus vraisemblablement, il a trouvé une autre petite à lever ce soir, et sur une échelle de baisitude, elle devait avoir de l’avance, et il a choisi. Et puis, c’est difficile à annoncer  : “Ouais, finalement, je vais passer la nuit avec Choobidoo23, tu m’en veux pas hein.”.

Ouais. Plus de doute. 20 minutes de retard, téléphone sur répondeur, aucune nouvelle. Gros #fail pour ma gueule. Retour à la case on-est-samedi-soir-et-j’ai-annoncé-a-toutes-mes-copines-que-je-sortais-pas-ce-soir-parce-que-je-rencontrais-un-super-bogosse.

J’ai plus qu’à avouer. Passer le coup de fil de la honte.

“Ouais, en fait, bon … on a pas trop accroché tu vois … le IRL parfois, c’est décevant … on a décidé de pas insister … non non, il est sympa … mais physiquement tu vois, c’est pas ma came … ouais ouais … bon bah je vous rejoins ou quoi ?”

Résultat, 10 tequila paf plus tard, je rencontre Manouel, qui est chilien, ca tombe bien, j’adore les chiliens, d’ailleurs je parle pas espagnol, et son français se limite à Lady Marmelade. Mais Manouel, il me comprend. Et il est beau. Enfin je crois. Et pour ce soir, ca ira bien.

Saturday, November 28, 2009

Sick Sad World

Barbes, 14h

J’attends le bus. Rien de sexy. J’écoute un podcast chiant.

Arrive un mec. Qui commence à me dire que je suis, en gros, la plus belle femme du monde, son fantasme vivant, qu’on doit absolument aller boire un café au Quick d’en face sinon sa vie sera une tragédie.

Au début, j’emploie la tactique officielle “Oh comme mon podcast est intéressant je n’entends pas ce que dit le petit homme à dent en or qui gesticule devant moi”.

Mais mon adversaire décide qu’il doit vraiment me parler et m’arrache donc mon écouteur de l’oreille. J’ai bien sur pris la totale mesure de cet acte romantique et chevaleresque, et j’ai donc pris ma voix la plus douce, la plus mesurée et la plus diplomate pour lui signifier que mes sentiments n’étaient pas réciproques mais que je lui souhaitais bonne chance dans sa quête de l’amour.

Enfin c’est ce que j’aurai du faire. Parce que dans la réalité, j’ai tendance à avoir un arrière fond du 9.5 en moi, et dès qu’on m’emmerde, je suis prise d’une diarrhée verbale à la hauteur de celle de Diams. J’ai donc plus lui dire “Ehhh mais mec tu t’es pris pour qui là ? Va niquer ta mère !”. Ou enfin quelque chose comme ca.

Mais mon prince charmant ne se décourage pas, me tient par l’écouteur (oui, enfin il me tient en laisse par l’écouteur), et commence à détailler avec des détails imaginatifs ce qu’il aimerait faire de mes parties intimes. NICE !

Dans mon esprit un dilemme : je tire d’un coup sec sur mon écouteur, et je me casse, avec la possibilité qu’il me suive et que la situation recommence 30m après. Ou alors, je reste là, un oeuil sur les minutes qui défilent avant l’arrivée supposée de ce putain de 31 (plus que 6 minutes). Certainement la meilleure solution, mais ma grosse gueule me joue des tours, et j’ai été incapable de soutenir stoïquement les assauts de mon délicieux compagnon.

J’ai pété un plomb après qu’il m’ait demandé au bout de la 12e demande concernant mon tour de poitrine. J’avoue. J’aurai pas du. Il ne restait que 3 minutes sur le tableau électronique de la RATP. Mais diahrrée verbale, énervement, PMS, bref, j’ai commencé ma tirade par un “MAIS PUTAIN T’AS VU TA GUEULE DE ROUMAIN HERPÉTIQUE”. Ok, pas très sympa. Surtout pour les roms qui trainaient derrière. Ensuite je me souviens assez mal, mais j’ai été vulgaire, violente, j’ai crié très fort avec ma voix de souris circoncise, et à un moment, je l’ai menacé de lui mettre un pain.

Ne faites pas ca à la maison les enfants.

Je vois le bus arriver, je me coupe dans mon vomi d’insultes, mais je n’étais pas seule à vouloir prendre le bus, donc cohue. Le mec me suit en hurlant, je suis un peu ragaillardie par le bus qui arrive, les gens qui s’agglutinent autour de moi, j’en profite pour lui mettre un gros coup de coude dans le bide. Hop.

Mon pied est sur la première marche du bus, et là. La plus grosse et énorme main au cul que j’ai jamais eu le _plaisir_ de recevoir de ma vie. La main au cul bien vicieuse et dégueulasse et horrible.

Reflexe. Coup de pied en arriere. Je monte dans le bus. Je pousse tout le monde et je vais me planquer dans l’accordéon. Le bus démarre. Je regarde le mec, il est par terre et il se tient la tête entre les mains.

Oops.

Head Kick combo. Me demande combien ca me fait de points.

(Saturday, November 28, 2009)

Je hais Twitter

Ou plutôt, comment j’ai découvert que j’étais une ado attardée grâce à Twitter.

Je suis sur Twitter depuis 2007. Je me suis d’abord inscrite à cause d’une sombre histoire d’espionnage virtuel de mec potentiel. J’avoue. J’étais jeune et belle, l’herbe était encore verte, je ne le ferai plus, pardon maman. J’ai vite abandonné, le mec en question s’échappant, et mon intérêt twittesque avec.

Il y a encore un mois, je devais poster un pauvre et misérable twit par mois, (oui je sais il faut dire tweet, mais je suis une rebelle), et à part valider la théorie des 6 poignées de mains, c’est à dire pouvoir suivre les élucubrations de mes idoles de trash tv, je m’y ennuyais plutôt. Mon domaine c’était Facebook et Netechangisme, Adopteunmec.

Et puis. Tout a changé.

Pour des raisons très chiantes et complétement #ci, les initiés comprendront, je me suis retrouvée à regarder pas mal la télé seule avec mon plat congelé Weight Watcher, ma pizza et mon litron de coca. Et j’ai découvert le bonheur du LT, le Live Twit (TWEET).

J’ai une bonne base de langue de pute. Des années d’entrainement à la terrasses des cafés du 4e, sur les bancs de la fac, une ironie développée grâce au passage en intraveineuse des films de Woody Allen dès 6 ans, et à un usage d’IRC complétement débile pendant quelques années. Je remercie également ma surcharge pondérale, à qui je dois un certain je ne sais quoi de dérision.

Je suis aussi une énorme voyeuse, et mes meilleurs souvenirs télévisuels d’enfance ne sont pas Dragon Ball Z ou le Club Dorothée, mais les “Cas de Divorce” que je regardais en douce. Je n’avais pas tout à fait compris qu’il s’agissait d’une série Z, et que les procès n’étaient pas tout à fait comme ca en vrai. Je rêve parfois tout de même de divorcer de mon mari homosexuel, coiffée comme dans Dynastie, hurlant devant un président grave et compatissant, avant que mon amant ne vienne témoigner à charge, racontant nos ébats au Fouetti Fouetta Club de Bourg en Bresse. Ce qui me manque le plus, c’est le mec génial qui présentant les cas au début de chaque épisode ..

Quel homme ! Quelle voix !

(…)

Donc le Live Twit (TWEET)(Merde).

C’est juste orgasmique de pouvoir partager mes saillies drolatiques avec des individus aussi méchants et voyeurs que moi. A un tel point qu’il m’arrive parfois de m’intéresser beaucoup plus à ce qui se passe sur mon Tweet Deck que sur mon écran. Et qu’il m’arrive, quand il se passe quelque chose de marrant IRL, de vouloir trouver un hashtag à la situation pour pouvoir le LT. Je trouve que Tweet Deck ou Uber Twitter ne rafraichissent jamais assez vite. Enfin, bref, je suis tout à fait intoxiquée.

Le pire, c’est que le LT devient un sous genre de voyeurisme et de sitcom. Le LT a ses personnages récurrents, ses private jokes, ses codes, ses détracteurs en mode “ouais #mcla a pourri ma timeline bouuuh”. Les gens qui LT rassemblés sur un plateau d’AB production, ce serait un joli cross over Hélène et les garçons / Mac Gyver / Alf (toi même tu sais)/Star Treck.

Je me demande si il est opportun de poster ce tumblr. Je démontre que je suis à la fois : accro à la trash tv, à internet, au virtuel, et que je suis #NOLIFE. Et ce ne sont pas mes seuls défauts. J’aime aussi beaucoup les colliers avec des donuts en plastique, les blagues pourries, la Amstel pression, la chanson française des années 50_60_70, et je podcast Ruquier, je rêve de vivre à Charleroi.

Ultime blague pourrie avec musique que j’aime et je suis sure qu’il boit de l’Amstel pression : Le Glacier.

(Thursday, November 26, 2009)

Grosse féministe